Méthodes d'investissement

Des idées pour mieux investir en Bourse.

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15 citations mythiques de Warren BUFFETT

Par Le 01/05/2020

Warren Buffett est certainement le meilleur investisseur au Monde. Son flaire pour détecter les entreprises « gagnantes » lui a permis d’amasser une fortune colossale de plus de 70 milliards de dollars. Il est un génie des affaires, c’est pour cela qu’on le surnomme l '«Oracle d'Omaha».

 

(voir le portefeuille de Berkshire Hathaway, la société de Warren BUFFETT)

 

Warren BUFFETT devrait être écouté attentivement lorsqu’il parle. En effet, celui qui veut réussir a tout intérêt à écouter celui qui voit juste plus de 9 fois sur 10…

 

Ce qui est fascinant avec Warren BUFFETT, c’est qu’il est capable d’expliquer simplement l’investissement en Bourse, qui parait être quelque chose de compliquer pour la plupart d’entre nous !

 

Je vous propose 15 citations qui pourront intéresser tout investisseur en actions :

 

1. Investissez dans des entreprises auxquelles vous croyez.

 

"Il vaut bien mieux acheter une entreprise extraordinaire à un prix ordinaire qu'une entreprise ordinaire à un prix extraordinaire ».

 

2. Le prix et la valeur ne sont pas toujours les mêmes: ne payez pas trop.

 

«Le prix est ce que vous payez. La valeur est ce que vous obtenez. "

 

3. La réputation est tout.

 

«Il faut 20 ans pour se forger une réputation et cinq minutes pour la ruiner. Si vous y réfléchissez, vous ferez les choses différemment. "

 

4. Soyez sceptique. Si quelque chose semble trop beau pour être vrai ...

 

"Une règle simple dicte mon achat: avoir peur quand les autres sont avides, et être avide quand les autres ont peur."

 

5. N'investissez pas dans quelque chose que vous ne comprenez pas.

 

"L'important est de savoir ce que vous savez et ce que vous ne savez pas."

 

6. Ne négociez pas avec quelqu'un en qui vous n'avez pas confiance.

 

"Vous ne pouvez pas faire de bonnes affaires avec une mauvaise personne."

 

 

7. N'achetez pas une action à moins que vous ne la jugiez sous-évaluée.

 

"Il suffit d'acheter quelque chose pour moins que ce qu'il vaut."

 

8. Les baisses de prix sont une bonne occasion d'augmenter vos positions.

 

"Que nous parlions de chaussettes ou d’actions, j'aime acheter des marchandises de qualité quand leur prix est réduit."

 

9. L'avenir n'est jamais clair.

"L'incertitude est en fait l'ami de l'acheteur de valeurs à long terme."

 

10. Lisez et réfléchissez BEAUCOUP.

 

Warren Buffett passe la majeure partie de sa journée - 80% - à lire et à réfléchir. «La meilleure façon de penser aux investissements est d'être dans une pièce avec personne d'autre et de réfléchir. Si cela ne fonctionne pas, rien d'autre ne fonctionnera. "

 

11. Ignorez le mouvement à court terme des cours des actions.

 

Buffett croit fermement que les investisseurs ordinaires devraient placer leur argent dans des fonds indiciels plutôt que dans des actions individuelles.

«Wall Street fait son argent sur l'activité. Vous faites votre argent sur l'inactivité. " En clair, si vous ne comprenez pas la finance et que vous ne souhaitez pas étudier la finance, achetez des fonds indiciels.

 

12. Utilisez un seau et non une cuillère.

 

"Chaque décennie environ, des nuages ​​sombres rempliront le ciel économique et il pleuvra brièvement sur l'or." Cela signifie que quand le Marchés s’effondrent, il faut investir des sommes importantes et ne pas être trop « timide ».

 

13. Saisissez une opportunité pendant que vous le pouvez.

 

"Ne laissez pas passer quelque chose qui est attrayant aujourd'hui parce que tu penses que tu trouveras quelque chose de mieux demain."

 

14. Les têtes froides prévalent.

 

"Plus le comportement du marché est idiot, plus l’opportunité pour l’investisseur professionnel est grande."

 

15. C'est pendant les moments difficiles que les gagnants - et les perdants - sont exposés.

"Vous apprenez seulement qui a nagé nu quand la marée se retire." Une citation qui remonte à l’époque de la crise des subprimes… Les Banques qui se sont exposées trop dangereusement aux subprimes ont eu de gros problèmes !

 

 

Vous avez aimé ces citations ? Approfondissez un peu plus en lisant le livre «Warren BUFFETT - 24 leçons pour gagner en Bourse » 

 

 

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Pourquoi je préfère l'investissement en Bourse au Trading

Par Le 25/04/2020

Avant de se lancer dans l’investissement en Bourse, l’investisseur doit faire un choix clair : sera-t-il un investisseur à long terme comme Warren BUFFETT ou un trader comme la grande majorité des intervenants sur le Marché ? Veut-il se distinguer par son comportement et par ses bons résultats ou veut-il se laisser griser par l’espoir d’un enrichissement rapide et suivre la foule ?

Pour ma part, vous le savez, j’ai choisi de m’enrichir lentement mais sûrement. Je préfère faire un gros effort d’épargne et investir dans des sociétés sûres qui généreront une rentabilité moyenne de 10% que d’essayer de passer d’une action à une autre en espérant gagner 50% par an sans jamais y parvenir.

 

Les frais importants liés au Trading

 

Taxe plus-value

 

Nous avons tous vu les film « le Loup de Wall Street » qui a rendu si sexy le trading. Apparemment, il est facile de s’enrichir en Bourse lorsque l’on est audacieux. Mais ce qu’il faut rappeler, c’est que le Loup de Wall Street s’est surtout enrichi grâce aux commissions qu’il prélevait sur le capital de ses clients ou bien en manipulant le cours d’une action, ce qui est illégal. Vous, en tant qu’investisseur particulier avec un petit capital, vous ne pouvez compter que sur les plus-values réalisées sur vos « paris ».

 

Le trader est souvent hyperactif car il aime les « courbes ». Et les courbes, il n’y a que ça en Bourse ! Il peut donc prendre position sur des milliers d’actifs, à tout moment… Et les débutants pensent que plus on effectue d’opérations, plus on va récolter d’argent… Mais les Marchés sont souvent impitoyables, surtout avec les débutants. Certains effectuent des mouvements tous les jours, parfois ils gagnent, parfois ils perdent… Et dans tout ça, il y en a un qui gagne à tous les coups, c’est le broker ! A chaque transaction, il empoche une commission fixe, il a donc tout intérêt à vous voir hyperactif. C’est pour cela qu’il y a un tout un business vous donnant des conseils d’achat et de vente, cela a pour but de faire tourner votre portefeuille un maximum pour que vous balanciez des commissions fixes, autrement dit de l’argent qui sort de votre poche et qui ne fait pas vraiment vos affaires.

 

La plupart du temps, lorsque vous faites un gain, les impôts font aussi partie de ceux qui se frottent les mains car les plus-values sont souvent lourdement taxées. Il y a bien quelques dispositifs tel que le PEA qui peut vous aider à défiscaliser vos gains, mais il vous prive également de vos libertés en vous empêchant d’investir dans certaines classes d’actifs, pourtant très intéressantes, comme les actions US.

 

Le drame avec tous ces frais de transaction, c’est qu’il appauvrit les actionnaires dans leur globalité. Dans un livre que j’ai lu sur Warren BUFFETT (je ne me souviens plus vraiment duquel mais cette information revient souvent), il est rappelé une chose intéressante : les actionnaires voient leur richesse augmenter au même rythme que la croissance des bénéfices des entreprises cotées en Bourse moins les frais liés aux échanges de titres (en gros). Ce qui veut dire que toute l’industrie du conseil en investissement, gestion d’actifs, brokers etc… qui prélèvent des commissions vient amputer les actionnaires de la part des richesses qui devraient leur revenir… Voilà pourquoi je n’apprécie pas vraiment cette frénésie autour du trading !

 

 

L’investissement en Bourse, c’est s’intéresser à l’entreprise

 

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Personnellement, ce qui m’intéresse dans l’investissement, c’est comprendre l’activité et l’histoire de l’entreprise, ainsi que ses perspectives de développement.

 

En premier lieu, il faut s’intéresser au secteur : est-ce que vous le comprenez bien et est-ce que vous pensez que son avenir est assuré, qu’il n’y a aucune chance que ce service ou ce produit disparaisse dans les prochaines années ou décennies.

 

Ensuite, vous devez savoir si l’entreprise est rentable et dégage une rentabilité supérieure à la moyenne, car ce n’est pas en investissant dans des actifs peu rentables ou dans la moyenne que l’on s’enrichit mais bien en investissant dans des actifs de qualité supérieure ! C’est pour cela que je conseille à tout le monde ce livre, accessible à tous, pour savoir comment identifier de belles entreprises : Warren BUFFETT et l’interprétation des états financiers, disponible sur Amazon (parfois en rupture de stock car très demandé) :

 

 

 

 

Je pourrai résumer la vie d’un investisseur à la Warren BUFFETT assez simplement : lire, se renseigner, étudier puis investir dans les belles entreprises sélectionnées à des prix inférieurs à leur valeur intrinsèque, et ATTENDRE.

 

Rien de bien sorcier mais cela demande de la discipline et aimer l’analyser. (voir mon portefeuille d'actions)

 

Investir, c’est aussi être heureux et fier d’être propriétaire d’une petite partie de l’entreprise. Un actionnaire de Coca Cola devrait être satisfait de voir des sodas Coca Cola ou Fanta être consommés dans les parcs ou dans les bars car il sait que de l’argent tombe ainsi dans les caisses de « sa société » et il en percevra des dividendes qui vont l’enrichir ! C’est ça la joie d’être un actionnaire !

 

 

Vous aussi, faites-votre choix

 

Je vous encourage à bien définir la manière dont vous allez investir car je vois beaucoup de gens qui n’ont pas de direction bien définie… Et leur résultat ne pourra jamais être bon car ils tournent en rond ! Il faut devenir un expert dans son style et cela suppose d’être très concentré sur ce que l’on fait ! Ma bibliothèque est remplie de livres sur Warren BUFFETT mais aucun sur le trading. Mon ordinateur est rempli de fichiers Excel dans lesquels j’enregistrent les résultats des sociétés qui m’intéressent, pas d’analyses de courbes ! C’est ainsi que je peux m’améliorer un peu plus chaque jour dans mon style d’investissement ! J’espère que vous pourrez aussi trouver votre style, celui qui vous fera réussir, et si vous choisissez le même que moi, alors je serai heureux d’avoir votre retour au fil du temps sur vos résultats ! 

Vous êtes seuls responsables des choix d’investissement que vous réaliserez suite à la lecture des articles de ce site. Il est impératif d’investir en fonction de sa situation financière et de s’informer avant tout investissement.

 

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Livre Père riche, Père pauvre

Par Le 21/03/2020

Analyse du livre Père riche, Père pauvre, de Robert KIYOSAKI

Père Riche, Père pauvre, de Robert KIYOSAKI est un best-seller dans le domaine des finances personnelles. Beaucoup de personnes riches et d’autres en route vers la richesse ont ce livre dans leur bibliothèque. Et selon moi, il est en effet incontournable pour adopter la mentalité d’un futur millionnaire. Ce livre, même s’il s’oriente plus vers l’entrepreneuriat et l’investissement immobilier, m’a motivé à accélérer mon voyage vers la fortune, moi qui me concentre davantage sur l’investissement en Bourse pour le moment, comme vous le savez.

Ce livre va vous pousser à l’action tout en vous bousculant dans vos croyances actuelles, une formidable remise en question qui vous fera franchir un cap dans votre vie.

Pour parler du livre Père riche, Père pauvre, je vais d’abord vous annoncer son menu, ensuite je vous donnerai quelques citations incontournables, enfin, je passerai en revue les 3 chapitres les plus importants selon moi.

 

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Menu du livre Père riche, Père pauvre

Remerciements

Une rétrospective

Il y a 20 ans aujourd’hui

Introduction

Père riche, Père pauvre

Chapitre un

Leçon 1 : Les riches ne travaillent pas pour l’argent

                Séance d’étude

Chapitre deux

Leçon 2 : Pourquoi enseigner l’a b c du domaine financier

Séance d’étude

Chapitre trois

Leçon 3 : Occupez-vous de propres affaires

                Séance d’étude

Chapitre quatre

Leçon 4 : L’historique des impôts et le pouvoir des entreprises

                Séance d’étude

Chapitre cinq

Leçon 5 : Les riches engendrent l’argent

                Séance d’étude

Chapitre six

Leçon 6 : Travaillez pour apprendre, ne travaillez pas pour l’argent

                Séance d’étude

Chapitre sept

Comment surmonter les obstacles

                Séance d’étude

Chapitre huit

Voulez-vous en savoir davantage ? Voici certaines choses à faire

                Séance d’étude

Dernières réflexions

                Séance d’étude

A propos de l’auteur

EN PRIME : un extrait de

Père riche, Père pauvre – Le quadrant du CASHFLOW

Note de l’éditeur

 

 

Les extraits incontournables

 

« VOTRE MAISON N’EST PAS UN ACTIF. Le krach immobilier de 2008 a livré un message clair : votre maison n’est pas un actif. Non seulement ne met-elle pas d’argent dans votre poche, mais vous ne pouvez pas compter sur le fait que sa valeur augmentera. Aujourd’hui, en 2017, de nombreuses résidences ont une valeur inférieure à celle qu’elles avaient en 2007. »

« L’ESPRIT DE DECISION. Le monde évolue à un rythme de plus en plus rapide. Les opérations boursières se font en quelques millisecondes. Des transactions sont conclues sur Internet en l’espace de quelques minutes. De plus en plus de gens se disputent les bonnes affaires. Donc, plus vous serez capable de prendre une décision rapidement, plus vous aurez de chances de saisir les bonnes occasions – avant que quelqu’un d’autre le fasse. »

« LES ACTIFS AVANT LE SALAIRE. Acquérir ou créer des actifs qui génèrent un revenu, c’est faire travailler l’argent pour vous. Les emplois bien rémunérés signifient deux choses : vous travaillez pour l’argent et les impôts que vous payez augmenteront probablement. J’ai appris à faire travailler l’argent pour moi et à bénéficier d’avantages fiscaux, car mon revenu n’est pas un salaire. »

« LA PRINCIPALE CRAINTE. Alors que la population mondiale vieillit et que de plus en plus de gens se dirigent vers la retraite, il a été établi que leur principale crainte a trait à l’argent. Près de 50 % des gens interrogés craignent de ne pas survivre à leurs économies…de manquer d’argent pendant leur « âge d’or. » »

« POURQUOI LES EPARGNANTS SONT DES PERDANTS. Au cours des années 1970, on pouvait aisément économiser en vue de la retraite. Les comptes sur livret offraient un taux d’intérêt à deux chiffres et les compte d’épargne pouvaient réellement faire fructifier notre avoir. Cette époque est révolue. Aujourd’hui, on parle de taux d’intérêt négatif et de taux d’intérêt sous zéro. Et de nombreuses banques facturent des frais aux « épargnants » pour conserver leur argent… et les épargnants sont vraiment des perdants. »

« C’ETAIT LE BON TEMPS. Toucher 5 % d’intérêt sur un compte d’épargne ? C’était le bon temps ! Les choses ont beaucoup changé en 20 ans et, aujourd’hui, ce qui était autrefois des conseils avisés ne sont plus d’actualité. Comme le lait qui est resté trop longtemps sur le comptoir, le conseil « épargnez » a depuis longtemps dépassé sa date d’expiration. »

« LES KRACHS. Il y a eu trois krachs majeurs au cours des 30 dernières années. Le premier a été le krach de 1989-1990 lorsque le prix des propriétés a chuté de façon spectaculaire. La deuxième a eu lieu en 2000-2001 lorsque la bulle des sociétés point-coms a éclaté. Et le troisième, en 2008-2009, s’est produit lorsque la bulle immobilière a éclaté. Chacun de ces évènements représentait une occasion d’investir. »

« LES ERREURS SONT DES OCCASIONS D’APPRENDRE. L’école nous a conditionnés à éviter les erreurs – et elle punit les élèves qui en font. Dans le monde réel, j’ai appris que les erreurs – si on les reconnaît et les analyse pour ensuite les utiliser comme un outil qui nous permettra de prendre de meilleures décisions dans l’avenir – sont d’une valeur inestimable. Une légère crainte peut être saine, mais nous ne devons pas vivre avec la peur de nous tromper. Les erreurs sont de bonnes choses, si nous retenons la leçon qui se cache derrière chaque échec. »

Maintenant que vous avez eu un aperçu du livre, laissez-moi vous donner mon avis sur les 3 meilleurs chapitres.

 

1 – Les riches ne travaillent pas pour l’argent. Les riches font en sorte que l’argent travaille pour eux.

 

Revenus passifs

 

Dans ce chapitre, l’auteur nous raconte sa volonté, en tant que jeune enfant, de devenir très riche. Et pour cela, il a essayé, à l’âge de 9 ans, de mettre en place un petit business avec un de ses amis, qui a échoué. Ensuite, il s’est mis à faire un petit boulot pour son « Père riche », ce père dont il apprend tout au long du livre à bâtir une fortune. Ce petit boulot ne s’est pas avéré aussi lucratif que Robert l’imaginait… Ce fut le premier apprentissage du jeune homme : on ne devient pas riche en travaillant pour quelqu’un. Mais Robert a compris qu’au-delà du misérable salaire qu’il percevait, il s’enrichissait d’une expérience qui l’aiderait plus tard.

Ici, l’auteur met en avant l’entreprenariat, selon lui, être son propre patron est indispensable pour devenir riche. Je ne suis pas tout à fait d’accord sur ce point. Selon moi, il est possible, tout en étant salarié, de créer de petits business, des « à-côtés », tout en investissant intelligemment en Bourse ou dans l’immobilier, sans forcément se lancer dans la création d’entreprise. En effet, la gestion d’entreprise n’est pas donnée à tout le monde, alors qu’investir dans un fond indiciel ou dans l’immobilier est beaucoup plus simple. En épargnant régulièrement et en faisant des choix intelligent, il est tout à fait possible de devenir riche avant l’âge officiel de la retraite.

Robert KIYOSAKI met toutefois un point important en avant. La plupart des conflits sociaux que nous voyons dans l’actualité viennent du fait que les salariés estiment ne pas être assez payés. Pour Robert K., le fait qu’ils estiment ne pas être assez payés vient surtout du fait de leurs difficultés de gérer l’argent, en maîtrisant mal l’endettement par exemple. De plus, même s’ils étaient augmentés, l’Etat leur demanderait de payer plus d’impôts, et ils s’endetteraient certainement davantage pour avoir une plus jolie voiture ou une plus grande maison. En fin de compte, en ne cherchant pas à posséder des actifs (qui génèrent de l’argent), ils poursuivent un chemin qui ne mène nulle part, quel que soit le montant de leur salaire.

 

2 – Les riches engendrent l’argent

 

Riche

 

Dans ce chapitre, l’auteur entre dans le vif du sujet : gagner de l’argent en étant audacieux et opportuniste.

En effet, travailler dur toute sa vie ne garantit absolument pas de devenir riche selon Robert KIYOSAKI. Il faut plutôt de l’intelligence financière pour optimiser ses finances et savoir saisir les opportunités dans un Monde qui en regorge malgré les bouleversements technologies que nous connaissons.

L’auteur va même plus loin en démontrant que gagner beaucoup d’argent ne suffit pas à devenir riche… Si une personne qui gagne beaucoup d’argent ne sait pas le gérer, elle pourrait bien courir à la ruine en achetant des biens de luxe par exemple plutôt qu’en achetant des actifs qui généreront encore plus d’argent ! Voilà d’ailleurs une des clés du livre Pére riche, Père pauvre : acheter des actifs (immobilier, actions en Bourse, parts d’entreprises non cotées…) encore et encore ! C’est le seul moyen de faire croître ses sources de revenus sans avoir à se tuer au travail toute sa vie.

Dans cette partie du livre, l’auteur parle donc d’intelligence financière, cette intelligence qui permet à une personne de se rendre compte qu’une opportunité en or lui est offerte. La phrase suivante résume bien cette idée : « J’ai même observé des individus tirer une carte de « formidable » occasion et la lire à haute voix sans même se rendre compte que c’est vraiment une fantastique occasion. Ils ont de l’argent, c’est le bon moment, ils ont la bonne carte, mais ils sont incapables de voir cette occasion qui leur pend au bout du nez.]…[La plupart de ceux qui se retrouvent face à l’occasion de leur vie ne la voient même pas. Un an plus tard, ils découvrent ce qu’il en retournait, mais après que tout le monde se soit enrichi. »

Robert KIYOSAKI nous met face à la réalité et cela peut faire mal. Toutes ces périodes où le Monde va mal peut en fait être une source d’opportunités pour celui qui a un peu plus d’audace que la moyenne !

L’auteur vous donnera quelques exemples d’investissements qu’il a lui-même réalisé, ce qui pourrait vous aider à comprendre ce qu’est une opportunité en or ! ;)

                Une petite mise en garde personnelle concernant ce chapitre : l’auteur donne comme exemple l’investissement dans des start-up, ce qui me semble peu recommandable pour quelqu’un qui a un faible capital. En effet, Robert KIYOSAKI vit aux Etats-Unis, un pays propice au développement des start-up, ce qui n’est pas forcément le cas d’autres pays. De plus, il faut parfois un capital important pour investir dans les plus belles start-ups, ce que tout le monde n’a pas. Enfin, en investissant dans une start-up, votre capital est immobilisé pour une période indéterminée, vous pouvez certes multiplier votre capital par 5, 10 ou 100 en 10 ans comme tout perdre… Ce n’est donc pas un investissement à conseiller à un novice de l’investissement.

 

3 – Lancez-vous

 

Courage

 

Vouloir devenir riche est une chose, mais sans action et prise de décision, cela ne restera qu’un rêve.

Le début de ce chapitre commence par une phrase qui donne de l’espoir : « Il y a de l’or partout. La plupart des gens ne sont pas entraînés le voir. »  Par cette phrase, l’auteur veut tout simplement dire que la plupart des gens n’ont pas développé leur sens des affaires en lisant, écoutant ou regardant du contenu sur les affaires. Ainsi ils ne savent pas détecter une opportunité quand elle se présente à eux, ce qui les fait douter. Ils ne prennent finalement aucune décision de peur de perdre.

Sur le site Investisseur Intelligent, je vous encourage fortement à lire des livres sur la Bourse pour améliorer les performances de vos portefeuilles d’actions, pourquoi ? Tout simplement car j’ai lu tous les livres que je vous conseille, et ils m’ont permis d’avoir de belles performances (voir mon portefeuille d'actions), à reconnaître les opportunités d’achat dans des marchés financiers qui peuvent s’avérer fatals pour les novices. Les livres sont des condensés de « savoir » que l’on peut acquérir pour des sommes modiques. Ils feront de vous de meilleurs investisseurs, en apprenant les erreurs à ne pas commettre, ce qui est indispensable. Les livres feront de vous un être rationnel qui apprendra à maîtriser ses émotions.

Dans ce chapitre, l’auteur vous suggère de savoir pourquoi vous voulez devenir riche. Cela peut être pour ne pas avoir à travailler toute sa vie pour un patron, vouloir voyager, s’acheter de belles voitures, s’adonner à ses passions… La raison vous appartient.

Un autre point important selon Robert KIYOSAKI est de s’entourer des bons amis. Vous apprendrez d’eux et ils ne puiseront pas dans votre énergie avec leurs problèmes constants…

Dans cette partie du livre, l’auteur évoque également l’importance de la prise de décision. Le Monde vous envoie chaque jour des opportunités qui s’avèrent être parfois bonnes, parfois mauvaises. Quoi qu’il en soit, vous devrez savoir prendre une décision : laisser passer cette opportunité ou la saisir. Cela sera parfois inconfortable mais vous n’avez pas le choix pour réussir, vous devez sortir de votre zone de confort !

 

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Conclusion

Voilà, vous avez un aperçu du livre Père riche, Père pauvre, avec ma vision personnelle du livre. J’espère vous avoir donné envie de lire ce livre qui est un classique en matière de finance personnelle. Si je devais retenir une chose de ce livre c’est : ACHETER DES ACTIFS ENCORE ET ENCORE. Ils produiront des revenus passifs pour vous jusqu’à la fin de vos jours. En gros, faites travailler l’argent pour vous, je pense qu’en vieillissant, on apprécie d’avoir à moins travailler pour gagner de l’argent…

Avec ce livre, vous aurez la mentalité d’un investisseur, nul doute que cela vous mènera vers une vie plus prospère d’un point de vue financier !

Les différentes étapes de la fortune de Warren BUFFETT

Par Le 12/03/2020

Warren BUFFETT est un des hommes les plus riches du Monde depuis de nombreuses années. Sa fortune semble progresser de jour en jour malgré les dons qu’il effectue régulièrement. Ce qu’il est intéressant de constater, c’est que plus de 99% de sa fortune a été réalisée après son 52ème anniversaire.

Fortune wb

(source Marketwatch)

 

Un début précoce

 

En partant de zéro dès son plus jeune âge, il a réussi à franchir toutes les étapes qui l’ont mené vers la fortune grâce à une rigueur dont nous pouvons tous nous inspirer. Bien sûr, en plus de la rigueur, il faudra un peu de travail, mais rien d’insurmontable !

 

Warren BUFFETT doit sa fortune en partie grâce à sa grande précocité. En effet, après avoir gagné quelques dollars durant son enfance en vendant des chewing gum ou des bouteilles de coca cola à l’unité, il s’est vite lancé dans l’investissement. A 11 ans, il achète 3 actions de la société Cities Services Preferred à 38 $ pièce. Il les revendra peu de temps après à 40 $ pièce, empochant un maigre bénéfice de 6 $. Mais sa « carrière d’investisseur est lancé ».

Durant son adolescence, il livre des journaux et créé une entreprise consistant à placer des flippers chez différents coiffeurs pour ensuite se partager les bénéfices avec eux. Ces revenus lui permettront d’acheter, à seulement 15 ans, une ferme dans le Nebraska qu’il louera à un fermier lui créant ainsi une nouvelle source de revenus.

 

Photo buffett jeune

 

La légende raconte que durant sa jeunesse, il aurait déclaré : « je serai millionnaire avant l’âge de 30 ans, ou alors, je sauterai du plus haut immeuble d’Omaha ». Sa détermination a évidemment payé.

 

Maintenant, découvrons les étapes de la richesse de Warren BUFFETT tout au long de sa vie. Vous pourrez ainsi comparer où vous en êtes par rapport à lui au stade actuel de votre vie. Pour autant, ne vous découragez pas ! Au contraire, notez à quel point l’accumulation d’actifs finit par rendre très riche…

 

Warren BUFFETT : Une fortune en constante croissance

 

A 20 ans, la fortune de Warren BUFFETT n’est que de 20,000 $. A ce stade, BUFFETT est un jeune diplômé qui cherche du travail. Après avoir longuement insisté auprès de Benjamin Graham, son ancien professeur et mentor, BUFFETT se fait embaucher avec un salaire de 12,000 $ annuel, un très bon salaire pour l’époque.

 

Mais peu de temps après, Ben Graham prend sa retraite et ferme sa société. Warren BUFFETT se retrouve alors au chômage. Il rentre à Omaha et créé un petit partenariat d’investissement avec sa famille et ses amis.

 

A 26 ans, sa fortune a grimpé à 140,000 $.

 

Arrivée à la trentaine, le statut de millionnaire est proche… Grâce à ses bonnes décisions d’investissement, Warren BUFFETT voit sa fortune atteindre 450,000 $ à l’âge de 32 ans, puis 1,8 millions à l’âge de 34 ans. Ça y est, objectif atteint ! Warren BUFFETT est millionnaire alors qu’il est un tout jeune trentenaire. Et ceux qui l’ont suivi dans son partenariat d’investissement ne peuvent que s’en réjouir car ils s’enrichissent à la même vitesse !

 

En 1965, Warren BUFFETT réalise un acte important, il achète la majeure partie du capital de Berkshire Hathaway, une société textile de Nouvelle-Angleterre. La construction du conglomérat que nous connaissons tous aujourd’hui est en route. Il ferme son partenariat d’investissement et fait une pause car les cours de Bourse sont au plus haut à la fin des années 60. Warren BUFFETT se sent dépasser par toute cette frénésie et préfère sortir du jeu.

 

A la quarantaine, Warren BUFFETT se relance dans l’investissement. A 43 ans, sa fortune atteint 34 millions de dollars. En 1972, il rachète See’s Candies (un fabricant de chocolats) pour 25 millions de dollars, et cette société engrangera 2 milliards de dollars de bénéfices cumulés les 50 années suivantes. Il rachètera également une partie du capital du célèbre journal « The Washington Post » en 1973 alors que l’action est au tapis. La valeur de cet investissement sera multipliée par plus de 100 durant les 30 années suivantes.

 

A l’âge de 48 ans, Warren BUFFETT se retrouve à la tête d’une fortune de 100 millions de dollars.

 

A 52 ans, sa fortune grimpe déjà à 250 millions de dollars.

 

A la cinquantaine, c’est l’apogée pour BUFFETT : il devient milliardaire à l’âge de 55 ans.

En seulement 7 ans, la fortune de Warren BUFFETT a été multipliée par 10 !

 

Les années 80 sont très fructueuses pour l’Oracle d’Omaha car il terminera la décennie avec une fortune de 3,6 milliards de dollars, à l’âge de 59 ans.La décennie 80 est également celle d’un investissement marquant pour Berkshire Hathaway, une position importante prise dans le leader mondial des soft drinks : The Coca Cola Company.

 

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Mais la décennie 90 sera encore une fois celle d’une ascension fulgurante de la fortune de Warren BUFFETT :

·         En 1995 sa fortune atteint 10,7 milliards de dollars 

·         En 1999, elle grimpe à 36 milliards !

 

Mais la fin des années 90 marque le début d’une bulle : la bulle internet. La fortune de Warren BUFFETT prendra mal lorsque celle-ci éclatera en 2000.

De 2000 à 2009, ce sera les montagnes russes pour l’Oracle d’Omaha. En 2001, sa fortune retombe à 32 milliards puis remonte à 62 milliards en 2008, à la veille de la crise financière des subprimes.

 

En 2009, comme pour tout le Monde, la fortune de Warren BUFFETT est en chute libre, à 37 milliards de dollars, près de 50% de baisse !

 

Juste avant la crise, en 2006, Warren BUFFETT s’est engagé dans un acte d’une grande générosité : il a annoncé qu’il verserait 85 % de sa fortune à 5 fondations au fil du temps.

 

A 80 ans passé, Warren BUFFETT continue d’accumuler une fortune impressionnante et figure toujours de manière régulière dans le top 3 des hommes les plus riches du Monde.

 

A l’âge de 88 ans, sa fortune a atteint 86 milliards de dollars selon Forbes.

 

Cette fortune colossale semble tout à fait démesurée par rapport au salaire annuel de 100,000 $ que Warren BUFFETT se verse chaque année, un salaire de cadresupérieur…

 

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L’évolution de la fortune de Warren BUFFETT met en lumière la puissance des intérêts composés… En ayant une vie simple, sans dépenser plus que nécessaire, Warren BUFFETT a pu réinvestir ses bénéfices régulièrement et a créé une des plus grosses fortunes du Monde. Bien sûr, il ne faut pas viser le même résultat de notre côté, mais en retirant quelques zéros, nous pouvons tout à fait imaginer devenir millionnaire avant l’âge de la retraite en s’y prenant suffisamment tôt et en gardant une certaine discipline.

Imaginez démarrer avec 2,000 euros au lieu de 20,000 à l’âge de 20 ans. Sans avoir les mêmes rendements que Warren BUFFETT (qui ont été en moyenne de 20% par an durant 50 ans), en continuant d’épargner et en réinvestissant vos dividendes, il se pourrait bien que vous atteignez une fortune de 1, 2 ou 3 millions au moment de partir en retraite !

Si cela vous parait dingue, il ne s’agit pourtant que d’une règle simple : les ruisseaux font grossir les rivières, qui font grossir les fleuves… Alors n’attendez plus, et commencez à créer votre « ruisseau » de richesse !

Si vous souhaitez découvrir plus en détail la vie de Warren BUFFETT, le livre « Warren BUFFETT, l’Homme le plus riche du Monde » dans lequel l’auteur retrace la vie de l’Oracle d’Omaha, vous intéressera sûrement :

 

 

Top et flop en bourse

Mes tops et mes flops en Bourse

Par Le 28/05/2019

Si mon portefeuille d’actions est aujourd’hui plutôt bien construit, c’est grâce à certaines erreurs que j’ai commises et qui m’ont permis de progresser. Voici mes tops et mes flops de ces dernières années.

 

Mes flops

 

Premier flop :

Un produit dérivé sur le S&P 500 qui répliquait le mouvement de l’indice, en le doublant en sens inverse, je m’explique:D

Si le S&P 500 baissait de 1 %, le produit gagnait 2 %, si le S&P 500 gagnait 1 %, le produit baissait de 2 %.

J’avais acheté pour 2500 euros de ce produit en 2015 pensant que nous avions atteint une bulle et que la Bourse allait fortement chuter. J’avais oublié ce que Warren BUFFETT m’avait appris : on ne peut pas prédire les cours de Bourse à court terme.


Résultat : -30 % et près de 1000 euros perdus.

Conclusion : Depuis cet évènement, je ne me lance plus dans les produits dérivés.

 

 

Deuxième flop

Dans le même style, en 2015, suite à la baisse des cours du pétrole, je me suis également positionné sur un produit dérivé répliquant le cours du pétrole.

J’avais acheté ce produit à environ 40 euros pièce lorsque le pétrole était à 60 dollars environ. Mais mon timing était mauvais, le cours du baril a continué de baissé, puis stagné et remonté légèrement. Un peu inquiet, j’ai pu revendre avec un léger gain de 50 euros pour 5000 euros placé, une broutille…

Mais ce produit est descendu à 10 euros !! J’ai eu très chaud…

Résultat : un gain de 50 euros soit +0,1 %.

Conclusion : mon argent aurait été mieux placé ailleurs, et les produits dérivés sont très dangereux car lorsqu’un produit tombe si bas, il n’est plus possible de récupérer sa mise un jour. Je m’explique. Quand le pétrole était à 30 dollars et le produit dérivé à 10 euros, le fait que les cours du pétrole remonte à 60 dollars faisait que le produit dérivé allait remonter à 20 euros alors que je l’avais acheté 40 euros quand le pétrole était à 60 dollars… Les produits dérivés sont souvent opaques, sachez où vous mettez les pieds si vous souhaitez en acheter...

 

 

Troisième flop :

Autre gros flop, un produit dérivé répliquant le cours de l’argent…

J’avais placé environ 5000 euros sur un produit dérivé répliquant le cours de l’argent, très tôt en 2014/2015. Je pensais que lors d’une prochaine crise, les métaux précieux exploserait et l’argent semblait se raréfier plus vite que l’or. J’avais oublié ce que Warren BUFFETT m’avait appris sur les métaux précieux. Ils sont destinés à ceux qui ont peur de l’avenir, ce qui n’est pas mon cas. Il dit également qu’ils ne produisent rien, pas de dividendes… En effet, les cours sont restés stables pendant deux ans et j’ai fini par vendre sans plus-value, sans retour sur investissement.

Résultat : Aucun gain

Conclusion : Je ne mettrai plus d’argent dans les métaux précieux qui n’est pas un actif productif. Un bien immobilier produit des loyers, une entreprise fonctionne et verse des dividendes… Et à moins de croire à la fin du monde, les métaux précieux ne servent à rien ! Et si la fin du monde arrivait, que feriez-vous de votre or ?

 

Mes tops :

 

Premier top :

Si vous suivez mon portefeuille d’actions, vous savez que je possède une participation dans TFF Group que j’ai acquise en octobre 2012. En 6 ans, la valeur a été multipliée par plus de 4 ! Ma plus belle performance, que je possède toujours. Cette société est pour moi une petite pépite acquise au bon moment.

Résultat : Un gain de +340 % environ.

Conclusion : Une société rentable, en position de leader dans un marché en croissance et faiblement valorisée, c’est le jackpot assuré !

 

 

Deuxième top :

A mes débuts, j’ai acheté une société qui fabriquait des hologrammes : Hologram Industries devenue SURYS. Cette société fabriquait ces petits éléments imprimés de manière tridimensionnelle qui permettaientt d’authentifier un document, un objet, un billet de banque… afin de lutter contre la contrefaçon. Vous avez sûrement un de leurs hologrammes chez vous sur votre passeport ou un billet de banque…

J’avais acheté des actions à 18 euros en 2012 puis continué d’en acheter débuts 2013. Ma position était de 100 actions pour 2700 euros soit 27 euros par action.

Seulement quelques mois après mon achat, le dirigeant décide de racheter le capital qu’il ne possédait pas aux actionnaires minoritaires en proposant une prime de 30 % par rapport au dernier cour de Bourse, soit environ 35 euros. En seulement 6 mois, j’ai fait un gain de plus de 30 %, soit 800 euros. Un vrai coup du sort sur cette belle société.


Résultat : Gain de plus de 30 % en 6 mois, soit 800 euros.

Conclusion : Les belles sociétés réservent de belles surprises.

 

 

Troisième top :

Moins spectaculaire mais tout de même intéressant : un investissement dans Schneider Electric acheté dans un creux fin 2011, à 38 euros.

J’ai gardé cette position un peu moins de 6 ans et je suis sorti avec un gain de 75 % environ en sortant à 67 euros.

En ajoutant les dividendes, je m’en tire avec un gain annuel composé de 14 % environ. Pas mal du tout !

Résultat : Un gain de 75 % en 6 ans, soit un rendement annuel composé de 14 %.

Conclusion : Investir dans les périodes de panique boursière rapporte gros !

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Les dividendes, principale source d'enrichissement des actionnaires

Par Le 08/04/2019

Les dividendes sont la principale source d'enrichissement de l'actionnaire

 

Beaucoup d'investisseurs se focalisent sur le coupon versé par les entreprises et à juste titre : les dividendes expliquent l'essentiel des gains d'un investisseur, du moins à long terme.

 

La puissance du dividende à long terme est démontrée

 

Dans un article récent, le journal Investir donnait des chiffres et ils étaient sans appel : depuis la création du Cac 40 fin 1987, 62% de la performance des actions provient des dividendes et seulement 38% des plus values.

 

Ainsi, le regard d'un débutant sur les graphiques du CAC 40 peut lui faire penser que cet indice ne créé pas de valeur pour l'actionnaire. En effet, son niveau actuel est le même qu'en 1999 ou 2007. Mais le débutant se trompe, car avec le CAC 40, on ne lui dit pas tout! En effet, ne prenant pas en compte le versement des dividendes, cet indice occulte ces fameux 62% de gains pour l'actionnaire annoncé plus haut.

Pour connaîtres les vraies performances des sociétés du CAC40, il faut prendre en compte l'indice qui comptabilise les dividendes versés : le CAC40 Global Return. Là, c'est une autre histoire : à 14 400 points actuellement, il est quasiment 3 fois plus élevé que le CAC40 sans dividendes.

 

Le dividende, une rémunération indispensable pour l'épargnant en quête de rendement

 

Mettre la lumière sur les dividendes est bien vu de la part du Journal Investir dont je recommande la lecture à tous les investisseurs, du débutant au confirmé. En effet, ce reversement de richesse aux actionnaires, souvent mal perçu par les catégories populaires, est pourtant crucial pour l'économie. Elle entraîne une accumulation de richesse nécessaire pour les épargnants qui doivent placer à un rendement satisfaisant les économies tirées de leur travail. Le processus des intérêts composés a des conséquences incroyables à long terme, pour qui sait être patient. Et avec des rendements souvent supérieux à 3%, le CAC 40 est plutôt généreux avec ses actionnaires, dont une partie est representée par des épargnants modestes, qui attendent ces dividendes comme complément de revenus.

Je vous invite également à lire les 3 profils d'américains modestes devenus multimillionnaires grâce à la Bourse, dont les dividendes ont été en grande partie la clé de leur réussite.

 

Attention, le dividende ne fait pas tout

 

Cependant, ne nous laissons pas griser par le fort rendement d'un dividende. Il n'est pas forcément le signe d'un investissement en or. 


Si l'entreprise verse historiquement un coupon généreux, alors elle est sûrement solide et stable. 

En revanche, si le rendement est très important, il y a de fortes chances que cela soit dû à une baisse du cours de l'action. Il faut donc s'interroger sur cette baisse : s'agit-il d'un déclin de l'activité ou d'un simple désamour à court terme ? Dans le premier cas, fuyez ! Si l'activité est en déclin la société a de forte chance de baisser son dividende ! (cela a été le cas avec les sociétés Neopost dont l'activité déclinait ou Anheuser Busch à cause d'un endettement excessif). Les actionnaires ont été doublement pénalisés : baisse du dividende et baisse de la valeur de leur investissement.

 

Il faut donc toujours savoir où l'on met les pieds lorsque l'on investit dans une société, apprenez les bases de l'analyse financière. C'est ce que j'ai fait et cela m'a été très utile.

Vous pouvez jetez un oeil sur les livres d'investissement en Bourse ou mes Ebooks (dans la descritption de mon portefeuille, j'expose les données financières dont je tiens compte pour investir et faire des prévisions.

En bref, n'oubliez pas, le dividende, c'est ce qui va rééllement booster votre patrimoine, c'est du cash à réinvestir, une fois réinvesti, il va générer plus de cash à réinvestir etc... Mais il ne suffit pas de trouver une liste d'entreprise versant un dividende élevé à 5% de rendement et plus ! Il faut trouver celle qui seront capables de verser un dividende en croissance voire même de verser des dividendes exceptionnelles (c'est ce que promet de faire Euronext, une action détenue dans le portefeuille "Investisseur Intelligent" si elle n'arrive pas à faire des acquisitions significatives par exemple, car son activité est fortement génératrice de cash).

 

Soyez rigoureux dans vos recherches et vos rendements à long terme seront bien meilleurs que la moyenne!

Croissance benefice

4 critères pour bien choisir une action selon le journal Investir

Par Le 22/03/2019

4 critères pour bien choisir une action selon le journal Investir

Choisir la bonne action en Bourse n’est pas chose facile, cela devrait pourtant être la première préoccupation d’un bon investisseur. Le journal Investir nous propose, dans un de ses articles, 4 critères que l’investisseur devrait prendre en compte pour choisir un titre à mettre dans son portefeuille. Ayant trouvé les informations intéressantes, je vous en fais une synthèse avec mes analyses.

 

  • Le PER

  • La Valeur d’Actif

  • Le résultat opérationnel

  • Le cash flow

 

 

1 ) Le PER

 

Beaucoup d’investisseurs connaissent le PER (price earning ratio). Il s’agit du cours de l’action divisé par le bénéfice par action. Ainsi, si une action vaut 100 euros et a un bénéfice par action de 10 euros, alors son PER est de 100/10 = 10. Autrement dit, il faut 10 années pour rembourser mon investissement de 100 euros si l’entreprise maintient un bénéfice par action de 10 euros.

Cela n’est qu’une théorie… car dans la vie réelle, rien n’est stable. Une entreprise peut connaître des difficultés ou au contraire, bénéficier de vents porteurs, bref, le PER n’est pas suffisant pour savoir si nous faisons une bonne affaire.

Il est en revanche un bon point de départ pour savoir si l’entreprise est à un prix raisonnable. Effectivement, lorsque l’on voit un PER à 40, vous achetez une entreprise qui, au cours actuel, vous permettrait de rembourser votre investissement en 40 ans ! Peut-être comptez-vous sur une croissance des profits de 20% par an pour être « remboursé » plus rapidement, mais personne n’est capable de vous le garantir. Le risque sur une action aussi chère est donc très important si l’on a pas pris en compte tous les paramètres qui font la croissance des profits de la société (concurrence, endettement, évolution technologique…), le moindre grain de sable fera chuter son cours !

La croissance des profits doit être intégrée au PER pour rendre ce ratio pertinent. Cependant, il faut toujours être prudent lorsque l’on émet des hypothèses de croissance des profits. Un PER assez important de 25 peut être relativisé si l’on estime que les profits vont augmenter de 15% chaque année sur les 10 prochaines années. Comme nous sommes prudents, nous allons considérer que l’entreprise ne va pas faire croître ses profits de 15% mais de 10%. Ainsi, avec un cours d’achat qui permet de faire ressortir un PER de 25 aujourd’hui, le PER ne sera plus que de 22,7 l’année suivante et 15,5 la 5ème année !

 

Mon commentaire : Le PER est efficace pour voir d’un coup d’œil le niveau de valorisation d’une société mais il n’est qu’un point de départ dans l’analyse d’une société. Vous pouvez également inverser ce ratio pour obtenir le taux de rendement de votre investissement : comme dans le précédent exemple, une action qui vaut 100 euros et génère un bénéfice de 10 euros aura un PER de 10, mais également un rendement de 10/100 = 10%. Si les taux à long terme sont à 0,5% ou 2,5-3% (aux Etats-Unis), alors mon investissement à 10% dans cette société semble très intéressant !

 

 

2 ) La Valeur d’Actif

 

Les investisseurs values utilisent souvent cet indicateur. Il s’agit de connaître la valeur comptable (ou liquidative) de la société, qui, théoriquement, devrait correspondre au cours plancher de l’action (une entreprise ne devrait pas valoir moins que son patrimoine net).

Cependant, juger d’un investissement sur ce critère me semble très peu judicieux. Souvent, des sociétés dont les cours sont proches de leur valeur comptable sont soit très gourmande en capital (elles ont besoin de beaucoup d’argent pour assurer la continuité de leur activité (secteur automobile, Banque, industrie lourde…)), soit en difficulté financière (leur dette fait peser des risques de solvabilité).

 

Mon commentaire : Je m’attarde peu sur ce critère car il n’est pas digne d’intérêt selon moi sauf pour quelques sociétés (les holdings par exemple).

 

 

3 ) Résultat opérationnel

 

Le résultat opérationnel est souvent plus intéressant à analyser que le bénéfice net car, comme son nom l’indique, il ne tient compte que du résultat tiré de l’activité réelle de l’entreprise, alors que le bénéfice net, lui, intègre des éléments exceptionnels (amortissements, plus-value de cessions etc…)

Pour analyser la croissance des profits d’une entreprise sur plusieurs années, analysez donc plutôt son résultat d’exploitation, ainsi, votre raisonnement ne sera pas biaisé par des profits exceptionnels dus à la vente d’une filiale par exemple.

Attention, le résultat opérationnel n’est pas parfait non plus, car il ne tient pas compte du coût de la dette d’une entreprise. Ainsi, il vous faudra intégrer les intérêts payés ou perçus (charges ou produits financiers) au résultat d’exploitation pour avoir une idée du bénéfice réel de l’entreprise.

 

Mon commentaire : Le résultat opérationnel est un des meilleurs indicateurs de performance d’une entreprise sur le long terme (ce chiffre a-t-il tendance à croître au fil des années). Vous saurez rapidement si l’entreprise arrive à faire augmenter ce chiffre d’année en année, ce qui pourrait signifier que l’entreprise est dans un secteur d’activité porteur.

 

4 ) Trésorerie

 

L’argent frais, c’est le carburant indispensable au développement d’une entreprise. En effet, même si elle est rentable, avec un taux de croissance satisfaisant, il n’est pas garanti que cela soit une bonne affaire pour l’actionnaire ! Un manque de Trésorerie pourrait entraîner des difficultés.

Alors, comment savoir si l’entreprise génère suffisamment de liquidité ?

Jetez un œil au cash-flow généré par l’entreprise. Cliquez-ici pour voir les flux de trésorerie généré par Robertet, une action détenue dans le portefeuille Investisseur Intelligent

Il faut prendre en compte le « flux de Trésorerie des activités d’exploitation » afin de savoir si l’activité de l’entreprise génère du cash, ce qui est le cas pour Robertet : 21,1 millions d’euros en 2015, 32,3 millions en 2016 et 38,9 millions en 2017. Ces chiffres en croissance et importants par rapport à la taille de la société sont des signes d’une bonne santé financière !

Internet vous offre un accès rapide à ces informations, alors ne passez pas à côté de ce formidable outil pour vous accompagner dans vos choix !

 

Mon commentaire : Voici un indicateur intéressant, la génération de cash a-t-elle tendance à croître ? Si oui, cela pourrait sous-entendre que nous avons affaire à une société peu gourmande en capital qui génère du cash en abondance et donc susceptible de récompenser généreusement ses actionnaires !

 

 

J’espère que vous aussi, vous prendrez le temps d’analyser ces ratios et indicateurs dans vos futurs choix d’investissements afin d’améliorer vos performances :) Il est important d'acquérir une discipline de fer pour devenir un bon investisseur. Si une société n'a pas certains critères que vous considérez comme indispensables, alors n'achetez pas ses actions! Les affaires exceptionnelles se font rares, soyez sélectifs !

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Investir en Bourse : halte à la diversification

Par Le 03/03/2019

Parfois, les évidences vous font faire des erreurs. Il est courant, voire systématique d’entendre que pour bien investir en Bourse, il faut diversifier son portefeuille. Pourtant, les meilleurs investisseurs conseillent le contraire, pourquoi ?

 

Diversifier ses investissements, c’est choisir la facilité au détriment du rendement

Le premier argument évoqué par les partisans de la diversification, c’est qu’il vous protège d’un « mauvais choix ». En clair, la baisse d’un titre sera compensé par la hausse d’un autre.

Ces mauvais choix peuvent être : un secteur en déclin, un secteur ultra-concurrentiel, un secteur trop cher, une entreprise trop endettée… Or, ces éléments peuvent très bien être identifiés avant d’acheter une action.

Si vous estimez qu’il y a des risques qu’une entreprise connaisse des difficultés, pourquoi y investir le moindre centime ?

Avec cette théorie, au lieu de tout miser sur deux ou trois entreprises formidables, vous allez investir dans 10, 20 ou 30 entreprises différentes (secteurs, tailles etc…) afin de mettre « un peu de tout » dans votre portefeuille.

Mais vous allez sûrement être déçu de constater qu’une action qui a perdu 50% de sa valeur et risque de ne jamais remonter, vient plomber la performance de votre portefeuille alors que d’autres ligne sont à +30, +50, +100% ou plus !

Par conséquent, soyez extrêmement sélectifs! Il n’y a que des champions de la rentabilité qui doivent intégrer votre portefeuille !

Rappelez-vous ce que pense Charlie Munger, le bras droit de Warren BUFFETT : Aux Etats-Unis, celui qui investit toute sa fortune, sur le long terme, dans 3 excellentes entreprises nationales a sa richesse assurée.

 

 

Diversifier ses investissements ne vous permet pas de suivre correctement toutes les entreprises de votre portefeuille

 

Le travail d’un investisseur ne consiste pas seulement à rechercher d’excellentes entreprises. Une fois qu’il les a acquises, il doit suivre leurs comptes!

C’est pourquoi, selon moi, il ne faut pas avoir trop d’entreprises dans votre portefeuille, sinon, vous allez passer votre temps à lire l’actualité de chacune d’elle. Cela vous prendra un temps considérable sans que les résultats soient à la hauteur de vos attentes.

J’estime que 10 entreprises dans un portefeuille est un nombre suffisant pour un investisseur particulier.

Cela vous permet de mettre des sommes suffisantes sur chacune de vos lignes et de pouvoir garder une attention particulière sur leurs publications.

En ce qui me concerne, j’ai des actions de 8 sociétés, mais seulement deux sociétés représentent plus de 60% de la valeur de mon portefeuille.

Dans ces conditions, il est facile pour moi de suivre les publications de mes sociétés (oui, je considère mes minuscules positions comme des parts significatives de ces entreprises :) ).

Je prends le temps de reporter toutes les données financières sur des tableaux que j’ai réalisés. Cela me permet de garder un œil sur la santé économique de l’entreprise.

Si je devais faire ce travail pour 50 entreprises, cela me prendrait beaucoup trop de temps et je n’arriverai pas à connaître chacune d’elle en détail.

 

 

Si vous trouvez que l’analyse d’une entreprise est trop difficile, choisissez d’investir dans un fond indiciel à faible coût

 

Heureusement, il existe une solution simple et efficace pour ceux qui veulent investir en Bourse et obtenir un rendement satisfaisant sans y passer trop de temps. Cette solution, c’est investir dans un fond indiciel.

En clair, tout ce dont vous avez besoin, c’est de trouver un ETF (exchange traded funds) qui va répliquer les performances d’un indice boursier.

 

Par exemple le S&P 500 va répliquer les performances boursières des 500 plus grandes entreprises américaines, le DAX 30, celles des 30 plus grandes entreprises allemandes etc…

Warren BUFFETT conseille d’y placer des sommes régulièrement afin de lisser votre coût de revient en cas de crise. (Investir a publié un article en janvier 2017 dans lequel Warren BUFFETT fait l’éloge des fonds indiciels)

 

A long terme, cela vous permet de bénéficier de la création de richesse des entreprises tout en limitant les risques de perte en capital.

En clair, pour investir de manière optimale en Bourse, il faut sélectionner avec une grande attention une petite poignée d’entreprises extraordinaires. L’autre possibilité et de faire tout l’inverse, c’est à dire investir dans plusieurs dizaines ou centaines de sociétés à la fois via un fond indiciel à bas coût.

Vous pouvez voir comment j’ai appliqué la non diversification en jetant un œil sur mon portefeuille focalisé.

 

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