Investir en Bourse : Adoptez le bon comportement pour maximiser vos rendements

 

Miser sur une entreprise exceptionnelle n’est souvent pas suffisant pour gagner gros en Bourse. Il faut également avoir le comportement adéquat pour bénéficier au mieux de la création de richesse d’une entreprise. Voyons les principes de base, toujours inspiré de la méthode d’investissement de Warren BUFFETT, que j’applique moi-même et qui permettent d’éviter les pièges « émotionnels » des Marchés financiers.

 

 

I) Adopter le comportement d’un propriétaire

Je ne le répèterai jamais assez : les actions sont des titres de propriété d’une entreprise. Je sais, il est difficile de se sentir copropriétaire d’une entreprise lorsque l’on possède quelques centaines ou milliers d’euros d’actions alors que la capitalisation boursière de la firme est de 100 milliards, mais c’est un fait, avec vos actions, vous avez un droit sur les bénéfices de l’entreprise (celui de toucher un dividende) et vous pouvez assister et voter lors de l’Assemblée Générale.

Le plus important dans le fait de se sentir propriétaire d’une société, c’est que cela donne la force de conserver ses titres contre vents et marées.

Si vous possédiez l’entreprise dans sa totalité, qu’elle faisait partie du patrimoine familiale, vous ne vous occuperiez certainement pas des fluctuations du Marché : prêt à vendre lors d’une forte hausse du titre et en panique lors d’une baisse de 10 ou 20 %. Non, un propriétaire connaît son entreprise et ses qualités, et tant que celle-ci conserve une forte capacité bénéficiaire, il la conserve car il sait qu’elle n’a pas fini de déverser ses richesses dans sa poche d’actionnaire.

De la même manière pour les propriétaires de leur maison : Est-ce que vous vous souciez de la valeur au jour le jour de votre bien ? Seriez-vous prêt à le vendre car un acheteur potentiel vous propose 5 % de plus que ce que vous l’avez acheté ? Ou bien vendriez-vous en panique sachant que les maisons de votre quartier se vendent moins cher en ce moment et que ça pourrait ne plus jamais revenir au prix auquel vous aviez acheté ? J’imagine que non. Pourtant, en Bourse, la plupart des gens ont se comportement. Une des explications vient du fait que les titres ont une cotation quasi continu et cela influence fortement l’humeur des actionnaires : entre euphorie et panique…

Une solution ? : Dans le livre Les stratégies de Warren Buffett: 3ème édition, l’auteur présente des études faites sur le sujet et préconise que l’actionnaire ne vérifie que très rarement la valeur de son portefeuille d’actions. Selon lui, une fois par an suffirait. Warren Buffett ne connaît d’ailleurs par la valeur de son portefeuille d’actions au jour le jour. Ce qui l’intéresse, c’est l’argent encaissé par les sociétés qu’il possède.

II) Maîtriser votre aversion à la perte

Toujours dans le livre Les stratégies de Warren BUFFETT : 3ème édition (que je conseille à tous les investisseurs car il aborde une partie « psychologie de l’investissement » qui peut aider tous les actionnaires à mieux gérer leurs émotions en matière d’investissement boursier), l’auteur nous parle de l’« aversion à la perte ».

De quoi s’agit-il ?

Vous le savez certainement, nous sommes affecté négativement par les pertes d’argent, qu’elle soit réelles ou potentielles . Et le problème avec la Bourse, c’est qu’un jour elle monte, l’autre jour elle descend, et cela affecte l’actionnaire qui n’est pas sûr de ses choix (alors que l’investisseur qui connaît sur le bout des doigts l’entreprise est plus à l’aise car confiant dans ses choix). Et malheureusement, sur les groupes que je fréquente sur les réseaux sociaux, trop de personnes souhaitent se lancer en Bourse sans savoir réellement ce qu’elles font. Le résultat : dès que le Marché bouge dans un sens ou dans l’autre, les messages fusent sur le fil d’actualité du groupe : « Pensez-vous que la Bourse va continuer de baisser ? » , « Faut-il vendre maintenant ? », « Est-ce le moment d’acheter? »…

Si vous vous posez ce genre de question, il est préférable de commencer par vous former car les Marchés financiers n’ont aucune pitié avec les débutants. Et vous fier à des inconnus sur internet ne vous apportera aucune solution.

En période de baisse, l’investisseur sait qu’il ne faut pas vendre. Au contraire, il faut acheter les actions qui sont sur sa liste des « meilleurs investissements à faire » en cas de chute des Marchés.

L’auteur du livre dont je vous parlais au début du paragraphe nous dit des choses intéressantes sur l’aversion à la perte. L’humain n’est absolument pas rationnel en matière d’argent.

Ainsi, il a été démontré que nous souffrons deux fois plus négativement à la perte que nous réagissons positivement à un gain.

Autrement dit, si je perds 1000 euros, je devrais gagner 2000 euros pour combler cette souffrance émotionnelle (je parle bien d’émotion et non pas de mathématique pure :) car vous l’avez remarqué, le résultat n’est pas nul).

La solution est donc encore une fois de ne pas vérifier son portefeuille en phase de forte baisse des Marchés.

III) N’ayez pas peur de conserver à vie

En Bourse, l’investisseur dans la valeur réalise son bénéfice à l’achat et non à la vente. Je m’explique. Un investisseur doit analyser les fondamentaux des entreprises cotées en Bourse et placer son argent sur celles qui ont des rendements supérieurs à la moyenne. Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Il faut également acheter lorsque le Marché vous propose un cours inférieur à la valeur intrinsèque de l’entreprise, ce qu’on appelle la « marge de sécurité », un terme très cher à Warren BUFFETT.

Le fait d’acheter des actions d’une belle entreprise à un prix trop élevé revient à spéculer car vous espérez simplement que d’autres investisseurs vous rachètent vos titres à un cours supérieur sans réellement tenir compte de la cherté du titre.

Le fait d’acheter pour revendre n’a rien de mal en soi, et il peut arriver qu’un investisseur soit obligé de le faire, quand par exemple la société commence à perdre son avantage compétitif.

Mais l’investisseur a plus à gagner en conservant ses titres si l’entreprise continue de faire croître ses bénéfices et conserve des taux de rentabilité élevés. En effet, revendre juste parce que l’action a progressé de 20 ou 30 % pourrait vous faire rater de plus gros gains si l’entreprise se porte toujours bien et vous seriez obligé de payer un impôt sur la plus-value au fisc : double mauvaise affaire !

J'investis moi-même à long terme, comme le ferai Warren BUFFETT et je vous propose de suivre chaque trimestre l'évolution de mon portefeuille d'actions.

Par exemple : Warren BUFFETT a acheté pour 11 millions de dollars d’actions The Washington Post en 1973. En 2013, soit 40 ans plus tard, cet investissement était valorisé 772 millions de dollars soit une progression de 9,080 %. Mais le meilleur, c’est que chaque année, Warren BUFFETT recevait un chèque de dividendes équivalent à son investissement initial !

Alors vous aussi, investissez avec conviction, et conserver sans limite si nécessaire !

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