Si mon portefeuille d’actions est aujourd’hui plutôt bien construit, c’est grâce à certaines erreurs que j’ai commises et qui m’ont permis de progresser. Voici mes tops et mes flops de ces dernières années.
Mes flops
Premier flop :
Un produit dérivé sur le S&P 500 qui répliquait le mouvement de l’indice, en le doublant en sens inverse, je m’explique:D
Si le S&P 500 baissait de 1 %, le produit gagnait 2 %, si le S&P 500 gagnait 1 %, le produit baissait de 2 %.
J’avais acheté pour 2500 euros de ce produit en 2015 pensant que nous avions atteint une bulle et que la Bourse allait fortement chuter. J’avais oublié ce que Warren BUFFETT m’avait appris : on ne peut pas prédire les cours de Bourse à court terme.
Résultat : -30 % et près de 1000 euros perdus.
Conclusion : Depuis cet évènement, je ne me lance plus dans les produits dérivés.
Deuxième flop
Dans le même style, en 2015, suite à la baisse des cours du pétrole, je me suis également positionné sur un produit dérivé répliquant le cours du pétrole.
J’avais acheté ce produit à environ 40 euros pièce lorsque le pétrole était à 60 dollars environ. Mais mon timing était mauvais, le cours du baril a continué de baissé, puis stagné et remonté légèrement. Un peu inquiet, j’ai pu revendre avec un léger gain de 50 euros pour 5000 euros placé, une broutille…
Mais ce produit est descendu à 10 euros !! J’ai eu très chaud…
Résultat : un gain de 50 euros soit +0,1 %.
Conclusion : mon argent aurait été mieux placé ailleurs, et les produits dérivés sont très dangereux car lorsqu’un produit tombe si bas, il n’est plus possible de récupérer sa mise un jour. Je m’explique. Quand le pétrole était à 30 dollars et le produit dérivé à 10 euros, le fait que les cours du pétrole remonte à 60 dollars faisait que le produit dérivé allait remonter à 20 euros alors que je l’avais acheté 40 euros quand le pétrole était à 60 dollars… Les produits dérivés sont souvent opaques, sachez où vous mettez les pieds si vous souhaitez en acheter...
Troisième flop :
Autre gros flop, un produit dérivé répliquant le cours de l’argent…
J’avais placé environ 5000 euros sur un produit dérivé répliquant le cours de l’argent, très tôt en 2014/2015. Je pensais que lors d’une prochaine crise, les métaux précieux exploserait et l’argent semblait se raréfier plus vite que l’or. J’avais oublié ce que Warren BUFFETT m’avait appris sur les métaux précieux. Ils sont destinés à ceux qui ont peur de l’avenir, ce qui n’est pas mon cas. Il dit également qu’ils ne produisent rien, pas de dividendes… En effet, les cours sont restés stables pendant deux ans et j’ai fini par vendre sans plus-value, sans retour sur investissement.
Résultat : Aucun gain
Conclusion : Je ne mettrai plus d’argent dans les métaux précieux qui n’est pas un actif productif. Un bien immobilier produit des loyers, une entreprise fonctionne et verse des dividendes… Et à moins de croire à la fin du monde, les métaux précieux ne servent à rien ! Et si la fin du monde arrivait, que feriez-vous de votre or ?
Mes tops :
Premier top :
Si vous suivez mon portefeuille d’actions, vous savez que je possède une participation dans TFF Group que j’ai acquise en octobre 2012. En 6 ans, la valeur a été multipliée par plus de 4 ! Ma plus belle performance, que je possède toujours. Cette société est pour moi une petite pépite acquise au bon moment.
Résultat : Un gain de +340 % environ.
Conclusion : Une société rentable, en position de leader dans un marché en croissance et faiblement valorisée, c’est le jackpot assuré !
Deuxième top :
A mes débuts, j’ai acheté une société qui fabriquait des hologrammes : Hologram Industries devenue SURYS. Cette société fabriquait ces petits éléments imprimés de manière tridimensionnelle qui permettaientt d’authentifier un document, un objet, un billet de banque… afin de lutter contre la contrefaçon. Vous avez sûrement un de leurs hologrammes chez vous sur votre passeport ou un billet de banque…
J’avais acheté des actions à 18 euros en 2012 puis continué d’en acheter débuts 2013. Ma position était de 100 actions pour 2700 euros soit 27 euros par action.
Seulement quelques mois après mon achat, le dirigeant décide de racheter le capital qu’il ne possédait pas aux actionnaires minoritaires en proposant une prime de 30 % par rapport au dernier cour de Bourse, soit environ 35 euros. En seulement 6 mois, j’ai fait un gain de plus de 30 %, soit 800 euros. Un vrai coup du sort sur cette belle société.
Résultat : Gain de plus de 30 % en 6 mois, soit 800 euros.
Conclusion : Les belles sociétés réservent de belles surprises.
Troisième top :
Moins spectaculaire mais tout de même intéressant : un investissement dans Schneider Electric acheté dans un creux fin 2011, à 38 euros.
J’ai gardé cette position un peu moins de 6 ans et je suis sorti avec un gain de 75 % environ en sortant à 67 euros.
En ajoutant les dividendes, je m’en tire avec un gain annuel composé de 14 % environ. Pas mal du tout !
Résultat : Un gain de 75 % en 6 ans, soit un rendement annuel composé de 14 %.
Conclusion : Investir dans les périodes de panique boursière rapporte gros !