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4 critères pour bien choisir une action selon le journal Investir

Le 22/03/2019

4 critères pour bien choisir une action selon le journal Investir

Choisir la bonne action en Bourse n’est pas chose facile, cela devrait pourtant être la première préoccupation d’un bon investisseur. Le journal Investir nous propose, dans un de ses articles, 4 critères que l’investisseur devrait prendre en compte pour choisir un titre à mettre dans son portefeuille. Ayant trouvé les informations intéressantes, je vous en fais une synthèse avec mes analyses.

 

  • Le PER

  • La Valeur d’Actif

  • Le résultat opérationnel

  • Le cash flow

 

 

1 ) Le PER

 

Beaucoup d’investisseurs connaissent le PER (price earning ratio). Il s’agit du cours de l’action divisé par le bénéfice par action. Ainsi, si une action vaut 100 euros et a un bénéfice par action de 10 euros, alors son PER est de 100/10 = 10. Autrement dit, il faut 10 années pour rembourser mon investissement de 100 euros si l’entreprise maintient un bénéfice par action de 10 euros.

Cela n’est qu’une théorie… car dans la vie réelle, rien n’est stable. Une entreprise peut connaître des difficultés ou au contraire, bénéficier de vents porteurs, bref, le PER n’est pas suffisant pour savoir si nous faisons une bonne affaire.

Il est en revanche un bon point de départ pour savoir si l’entreprise est à un prix raisonnable. Effectivement, lorsque l’on voit un PER à 40, vous achetez une entreprise qui, au cours actuel, vous permettrait de rembourser votre investissement en 40 ans ! Peut-être comptez-vous sur une croissance des profits de 20% par an pour être « remboursé » plus rapidement, mais personne n’est capable de vous le garantir. Le risque sur une action aussi chère est donc très important si l’on a pas pris en compte tous les paramètres qui font la croissance des profits de la société (concurrence, endettement, évolution technologique…), le moindre grain de sable fera chuter son cours !

La croissance des profits doit être intégrée au PER pour rendre ce ratio pertinent. Cependant, il faut toujours être prudent lorsque l’on émet des hypothèses de croissance des profits. Un PER assez important de 25 peut être relativisé si l’on estime que les profits vont augmenter de 15% chaque année sur les 10 prochaines années. Comme nous sommes prudents, nous allons considérer que l’entreprise ne va pas faire croître ses profits de 15% mais de 10%. Ainsi, avec un cours d’achat qui permet de faire ressortir un PER de 25 aujourd’hui, le PER ne sera plus que de 22,7 l’année suivante et 15,5 la 5ème année !

 

Mon commentaire : Le PER est efficace pour voir d’un coup d’œil le niveau de valorisation d’une société mais il n’est qu’un point de départ dans l’analyse d’une société. Vous pouvez également inverser ce ratio pour obtenir le taux de rendement de votre investissement : comme dans le précédent exemple, une action qui vaut 100 euros et génère un bénéfice de 10 euros aura un PER de 10, mais également un rendement de 10/100 = 10%. Si les taux à long terme sont à 0,5% ou 2,5-3% (aux Etats-Unis), alors mon investissement à 10% dans cette société semble très intéressant !

 

 

2 ) La Valeur d’Actif

 

Les investisseurs values utilisent souvent cet indicateur. Il s’agit de connaître la valeur comptable (ou liquidative) de la société, qui, théoriquement, devrait correspondre au cours plancher de l’action (une entreprise ne devrait pas valoir moins que son patrimoine net).

Cependant, juger d’un investissement sur ce critère me semble très peu judicieux. Souvent, des sociétés dont les cours sont proches de leur valeur comptable sont soit très gourmande en capital (elles ont besoin de beaucoup d’argent pour assurer la continuité de leur activité (secteur automobile, Banque, industrie lourde…)), soit en difficulté financière (leur dette fait peser des risques de solvabilité).

 

Mon commentaire : Je m’attarde peu sur ce critère car il n’est pas digne d’intérêt selon moi sauf pour quelques sociétés (les holdings par exemple).

 

 

3 ) Résultat opérationnel

 

Le résultat opérationnel est souvent plus intéressant à analyser que le bénéfice net car, comme son nom l’indique, il ne tient compte que du résultat tiré de l’activité réelle de l’entreprise, alors que le bénéfice net, lui, intègre des éléments exceptionnels (amortissements, plus-value de cessions etc…)

Pour analyser la croissance des profits d’une entreprise sur plusieurs années, analysez donc plutôt son résultat d’exploitation, ainsi, votre raisonnement ne sera pas biaisé par des profits exceptionnels dus à la vente d’une filiale par exemple.

Attention, le résultat opérationnel n’est pas parfait non plus, car il ne tient pas compte du coût de la dette d’une entreprise. Ainsi, il vous faudra intégrer les intérêts payés ou perçus (charges ou produits financiers) au résultat d’exploitation pour avoir une idée du bénéfice réel de l’entreprise.

 

Mon commentaire : Le résultat opérationnel est un des meilleurs indicateurs de performance d’une entreprise sur le long terme (ce chiffre a-t-il tendance à croître au fil des années). Vous saurez rapidement si l’entreprise arrive à faire augmenter ce chiffre d’année en année, ce qui pourrait signifier que l’entreprise est dans un secteur d’activité porteur.

 

4 ) Trésorerie

 

L’argent frais, c’est le carburant indispensable au développement d’une entreprise. En effet, même si elle est rentable, avec un taux de croissance satisfaisant, il n’est pas garanti que cela soit une bonne affaire pour l’actionnaire ! Un manque de Trésorerie pourrait entraîner des difficultés.

Alors, comment savoir si l’entreprise génère suffisamment de liquidité ?

Jetez un œil au cash-flow généré par l’entreprise. Cliquez-ici pour voir les flux de trésorerie généré par Robertet, une action détenue dans le portefeuille Investisseur Intelligent

Il faut prendre en compte le « flux de Trésorerie des activités d’exploitation » afin de savoir si l’activité de l’entreprise génère du cash, ce qui est le cas pour Robertet : 21,1 millions d’euros en 2015, 32,3 millions en 2016 et 38,9 millions en 2017. Ces chiffres en croissance et importants par rapport à la taille de la société sont des signes d’une bonne santé financière !

Internet vous offre un accès rapide à ces informations, alors ne passez pas à côté de ce formidable outil pour vous accompagner dans vos choix !

 

Mon commentaire : Voici un indicateur intéressant, la génération de cash a-t-elle tendance à croître ? Si oui, cela pourrait sous-entendre que nous avons affaire à une société peu gourmande en capital qui génère du cash en abondance et donc susceptible de récompenser généreusement ses actionnaires !

 

 

J’espère que vous aussi, vous prendrez le temps d’analyser ces ratios et indicateurs dans vos futurs choix d’investissements afin d’améliorer vos performances :) Il est important d'acquérir une discipline de fer pour devenir un bon investisseur. Si une société n'a pas certains critères que vous considérez comme indispensables, alors n'achetez pas ses actions! Les affaires exceptionnelles se font rares, soyez sélectifs !

Investir en Bourse : halte à la diversification

Investir en Bourse : halte à la diversification

Le 03/03/2019

Parfois, les évidences vous font faire des erreurs. Il est courant, voire systématique d’entendre que pour bien investir en Bourse, il faut diversifier son portefeuille. Pourtant, les meilleurs investisseurs conseillent le contraire, pourquoi ?

 

Diversifier ses investissements, c’est choisir la facilité au détriment du rendement

Le premier argument évoqué par les partisans de la diversification, c’est qu’il vous protège d’un « mauvais choix ». En clair, la baisse d’un titre sera compensé par la hausse d’un autre.

Ces mauvais choix peuvent être : un secteur en déclin, un secteur ultra-concurrentiel, un secteur trop cher, une entreprise trop endettée… Or, ces éléments peuvent très bien être identifiés avant d’acheter une action.

Si vous estimez qu’il y a des risques qu’une entreprise connaisse des difficultés, pourquoi y investir le moindre centime ?

Avec cette théorie, au lieu de tout miser sur deux ou trois entreprises formidables, vous allez investir dans 10, 20 ou 30 entreprises différentes (secteurs, tailles etc…) afin de mettre « un peu de tout » dans votre portefeuille.

Mais vous allez sûrement être déçu de constater qu’une action qui a perdu 50% de sa valeur et risque de ne jamais remonter, vient plomber la performance de votre portefeuille alors que d’autres ligne sont à +30, +50, +100% ou plus !

Par conséquent, soyez extrêmement sélectifs! Il n’y a que des champions de la rentabilité qui doivent intégrer votre portefeuille !

Rappelez-vous ce que pense Charlie Munger, le bras droit de Warren BUFFETT : Aux Etats-Unis, celui qui investit toute sa fortune, sur le long terme, dans 3 excellentes entreprises nationales a sa richesse assurée.

 

 

Diversifier ses investissements ne vous permet pas de suivre correctement toutes les entreprises de votre portefeuille

 

Le travail d’un investisseur ne consiste pas seulement à rechercher d’excellentes entreprises. Une fois qu’il les a acquises, il doit suivre leurs comptes!

C’est pourquoi, selon moi, il ne faut pas avoir trop d’entreprises dans votre portefeuille, sinon, vous allez passer votre temps à lire l’actualité de chacune d’elle. Cela vous prendra un temps considérable sans que les résultats soient à la hauteur de vos attentes.

J’estime que 10 entreprises dans un portefeuille est un nombre suffisant pour un investisseur particulier.

Cela vous permet de mettre des sommes suffisantes sur chacune de vos lignes et de pouvoir garder une attention particulière sur leurs publications.

En ce qui me concerne, j’ai des actions de 8 sociétés, mais seulement deux sociétés représentent plus de 60% de la valeur de mon portefeuille.

Dans ces conditions, il est facile pour moi de suivre les publications de mes sociétés (oui, je considère mes minuscules positions comme des parts significatives de ces entreprises :) ).

Je prends le temps de reporter toutes les données financières sur des tableaux que j’ai réalisés. Cela me permet de garder un œil sur la santé économique de l’entreprise.

Si je devais faire ce travail pour 50 entreprises, cela me prendrait beaucoup trop de temps et je n’arriverai pas à connaître chacune d’elle en détail.

 

 

Si vous trouvez que l’analyse d’une entreprise est trop difficile, choisissez d’investir dans un fond indiciel à faible coût

 

Heureusement, il existe une solution simple et efficace pour ceux qui veulent investir en Bourse et obtenir un rendement satisfaisant sans y passer trop de temps. Cette solution, c’est investir dans un fond indiciel.

En clair, tout ce dont vous avez besoin, c’est de trouver un ETF (exchange traded funds) qui va répliquer les performances d’un indice boursier.

 

Par exemple le S&P 500 va répliquer les performances boursières des 500 plus grandes entreprises américaines, le DAX 30, celles des 30 plus grandes entreprises allemandes etc…

Warren BUFFETT conseille d’y placer des sommes régulièrement afin de lisser votre coût de revient en cas de crise. (Investir a publié un article en janvier 2017 dans lequel Warren BUFFETT fait l’éloge des fonds indiciels)

 

A long terme, cela vous permet de bénéficier de la création de richesse des entreprises tout en limitant les risques de perte en capital.

En clair, pour investir de manière optimale en Bourse, il faut sélectionner avec une grande attention une petite poignée d’entreprises extraordinaires. L’autre possibilité et de faire tout l’inverse, c’est à dire investir dans plusieurs dizaines ou centaines de sociétés à la fois via un fond indiciel à bas coût.

Vous pouvez voir comment j’ai appliqué la non diversification en jetant un œil sur mon portefeuille focalisé.

 

N’hésitez pas à laisser un commentaire et à partager cet article si vous l’avez apprécié!

Investir en Bourse : Les dividendes mis à nus

Le 23/02/2019

Article écrit par "Le Petit Actionnaire". Cet investisseur particulier a mis en place une stratégie d'investissement basée sur des valeurs sûrers, servant des dividendes généreux et en croissance, afin de profiter au mieux de l'effet des intérêts composés.

Site internet : https://petit-actionnaire.fr

 

Les dividendes mis à nus

 

Autant décriés qu'adulés, ils sont régulièrement sous les feux de la rampe. Chaque année, leur "saison" ne laisse personne de marbre. De l'investisseur à l'anti-capitaliste, tous en parlent... avec des points de vue totalement opposés. "Ils", ce sont les dividendes. Mais au final, de quoi s'agit-il réellement ? Sont-ils vraiment une mauvaise chose ? Qui peut en profiter ? Comment mettre en place une stratégie "dividendes" ?

Le Petit Actionnaire, vous dit tout. Développant une stratégie "dividendes" et principalement exposé au marché français, j'ai pour ambition de rendre accessible à tous les marchés financiers, tout en dédiabolisant les dividendes.

 

Les dividendes : De quoi s'agit-il ?

 

Pour rester dans la simplicité, un dividende peut se définir comme étant une partie du bénéfice qu'une société décide de reverser à ses actionnaires. Son montant est décidé chaque année par le Conseil d'Administration, selon les résultats de l'exercice précédent. Il est ensuite soumis au vote des actionnaires lors de l'Assemblée Générale de la société.

En France (et en Europe) les les sociétés versant des dividendes le font en majorité en une seule fois. Il arrive cependant que certaines décident de le verser en deux fois, et d'autres en quatre fois (un fois par trimestre). Aux Etats-Unis par contre, il n'est pas rare de trouver des sociétés le versant chaque mois.

Il est à noter que le versement d'un dividende n'est aucunement une obligation. Il revient à chaque entreprise (côtée en bourse ou non) de faire le choix d'en verser ou pas.

Pourquoi les dividendes sont-ils si décriés ?

 

Chaque année, lorsque vient la "saison des dividendes" (mai et juin), la même rengaine refait inlassablement surface. Les actionnaires "dépouillent" l'entreprise, ils "volent" les salariés. En cause ? Le montant de ces dividendes. Ainsi, en 2018 ce sont plus de 57 milliards d'euros qui ont été reversés à leurs actionnaires par l'ensemble des 40 sociétés formant l'indice phare de la bourse de Paris, le CAC 40.

Il est vrai qu'énoncé ainsi, ce montant peut sembler ahurissant. Pourtant, rapporté à la capitalisation boursière totale de ce entreprises (environ 1600 milliards d'euros), le montant des dividendes versés par celles-ci ne représente "que" 3,5% de leur valeur totale. Une fois remis dans leur contexte, ces 57 milliards sont donc "peu de choses".

Il n'en reste pas moins que les actionnaires sont également accusés de se servir sur le dos des salariés. En particulier lorsque le montant des dividendes versés est supérieur aux primes qui peuvent être accordées à ceux qui font vivre les entreprises. Cela peut s'entendre. Il convient néanmoins de raison garder :

 

  • Les salariés sont rémunérés chaque mois pour le travail fourni. Cette rémunération est réglementée et définie par contrat.
  • Les actionnaires investissent leur argent dans l'entreprise. Ils la supporte, dans le sens où sans eux, si personne ne voulait acheter les actions de ladite société, elle ferait faillite. Le dividende sert donc en quelque sorte, à rémunérer les actionnaires des risques pris (faillite, ...) en y investissant leurs argent.

 

A noter qui plus est qu'il est tout à fait possible d'être salarié d'une entreprise, mais également actionnaire. Cela permet donc de toucher sa part des dividendes versés. A supposer bien sur que la société en verse.

Malheureusement, il est difficile de faire évoluer les mentalités. Et le montant des dividendes que les entrerpsies du CAC 40 verseront en 2019 risque encore de faire couler beaucoup d'encre.

                Et pourtant...

 

Toutes ces "polémiques répétitives" sur l'enrichissement des actionnaires via le diviende sont totalement infondées. Ce pour la bonne raison qu'en aucun cas le versement d'un dividende n'enrichit l'actionnaire qui le perçoit.

Tout simplement parce que lorsqu'une société verse un dividende, le montant de celui-ci s'impute sur sa valeur. C'est à dire que le jour du détachement d'un dividende, le cours de bourse de la société baissera du montant dudit dividende. Ainsi, ce que l'actionnaire reçoit comme argent, l'action de la société le perd. Il n'y a donc aucun enrichissement, mais plutôt un transfert de valeur.

Et encore... Lors du versement d'un dividende, celui-ci est imposé lorsque perçu sur un Compte Titre Ordinaire. De fait, l'Etat prélève sa part. C'est un manque à gagner pour l'actionnaire, mais un plus pour la collectivité.

Mettre en place une stratégie orientée vers les dividendes

Si vous êtes vous aussi convaincus que toucher des dividendes n'est pas quelque chose de néfaste, peut-être souhaiteriez-vous mettre en place une stratégie d'investissement axée sur les dividendes ?

 

Les pré-requis avant d'invetir en bourse

 

Avantoutes choses, il faudra ouvrir un Plan Epargne Actions (PEA) et/ou un Compte Titre Ordinaire (CTO). Ces deux enveloppes permettent d'y loger des actions.

  • Le PEA est très avantageux fiscalement parlant, mais il ne permet d'acquérir en son sein que des sociétés dont le siège social est situé en Europe. Ses avantages fiscaux sont également soumis à une certaine durée de détention. A noter qu'il n'est plus possible de posséder des sociétés "foncières" dans un PEA.
  • Le CTO est beaucoup moins avantageux d'un point de vue fiscal. Il permet néanmoins de loger des sociétés installées partout à travers le monde, ainsi que des "foncières".

Ces deux supports peuvent être ouverts aussi bien auprès d'un établissement bancaire classique qu'auprès d'un courtier en ligne. Il est d'ailleurs conseillé de privilégier ces derniers, lesquels présentent généralement des frais bien moins importants. Les noms revenant le plus souvent sont Bourse Direct, Boursorama et Binck. Il y a aussi De Giro, mais ce derner étant basé aux Pays-Bas, il n'est pas possible d'y ouvrir de PEA.

Voilà pourles pré-requis que je qualifierai de "techniques". Car il faut aussi se préparer mentalement. Investir en bourse, ce n'est pas comme aller acheter sa baguette de pain chaque jour. C'est quelque chose qui doit être murement pensé et réfléchi. Il y a notamment deux règles primordiales à toujours avoir en tête :

  • L'investissment boursier (comme n'importe quel autre investissement existant) présente des risques de perte en capital. Toute personne qui avancerait le contraire serait à coup sur malhonnête.
  • Il ne faut jamais investir en bourse (ni dans n'importe quel autre investissement) de l'argent dont vous pourriez avoir besoin à court ou moyen terme. L'investissement boursier (j'exclue donc la spéculation tels que le forex ou le day trading) doit se faire avec un objectif de plusieurs années minimum.

 

Décider de sa stratégie

 

Il existe un grand nombre de stratégies d'investissement boursier. Je vais supposer ici qu'il s'agit d'une stratégie dividendes, puisqu'il s'agit du sujet de cet article.

Comprenez qu'une telle stratégie ne vous permettra pas de devenir riche. Son but n'est pas de décupler l'investissement initial comme peut le chercher à le faire un investisseur ayant une approche "value". Avec le dividende, tout dépendra en fait du montant que vous serez en mesure d'investir.

Ainsi, en choissant une approche plutôt sûre, il est possible d'envisager un rendement annuel sur dividende de 2 à 3% brut. En élargissant un peu plus son horizon d'investissement, il est tout à fait possible de viser du 5 à 6% brut, sans pour autant que la prise de risque soit excessive. Au delà de ces 5 à 6% brut, j'estime que l'on entre dans la spéculation plus que dans l'investissement.

A titre personnel, je me suis fixé comme objectif un rendement de 5% brut. Pour y parvenir j'ai aussi bien des sociétés "de bon père de famille" versant moins de 3% de dividende (par exemple L'Oréal et Danone) que d'autres un peu plus "sportives" offrant plus de 8% à l'heure actuelle (par exemple Mercialys).

 

Choisir les bonnes sociétés

 

La stratégie étant au point, il faut maintenant parvenir à faire des choix cruciaux pour l'avenir : les sociétés à acquérir dans son portefeuille. C'est là que tout se joue pour vous. Si vous faites de "mauvais" choix, vous risquez de mettre en péril la totalité de votre capital. Aussi, certaines règles de base doivent être respéctées afin de limiter les risques au maximum.

  • Tout d'abord, il ne faut jamais investir dans une société uniquement parce qu'elle arbore un haut dividende. Par "haut", j'entends > 5 ou 6% par an. En effet, dans la grande majorité des cas, les entreprises proposant de forts dividendes sont des sociétés présentant des difficultés. Celles-ci cherchent alors à tout prix à retenir leurs actionnaires actuels, voire à en attirer de nouveaux. Ces derniers étant alors attirés uniquement par le dividende.
  • Il faut aussi regarder l'historique de chaque société en matière de versement de dividende. Ainsi, il ne faut retenir que celles en versant depuis au moins dix années consécutives. Mais ce n'est pas tout. Il est fortement conseillé de choisir celles dont le dividende augmente chaque année. Leur nombre étant plutôt limité, il peut aussi être intéressant d'élargir ses critères de choix à celles n'ayant jamais baissé leur dividende au cours des dix dernières années. Encore une fois, cela ne garanti absolument rien pour l'avenir. Néanmoins cela a de quoi rassurer un minimum.
  • Pour finir, il convient également de regarder quelques informations financières de chaque société dans le viseur avant d'investir. Il faut en effet s'assurer qu'année après année le bénéfice net par action (BNPA) couvre bien le montant du dividende. Ou encore que les bénéfices sont au moins stables chaque année.

Bien que toutes les données concernant les dividendes versés ainsi que l'historique de celui-ci soient publics, il peut être fastidieux de devoir compiler toutes les données. Aussi, j'ai réalisé un tableau de comparaison des "meilleures dividendes 2019" pour les sociétés du CAC 40, mais aussi pour celles du SBF 120.

En ce qui me concerne, je préfère me positionner sur de "grosses" sociétés. Certes, l'espérance de plus-value à terme est réduite, mais comme ce qui m'intéresse ce sont les dividendes, j'estime que mon portefeuille est plus "sûr" en étant composé de "poids lourds" de la côte plutôt que de "petits poucets".

                Par la suite

Une fois les choix de sociétés effectués, le moment sera venu de commencer à les intégrer au sein de votre portefeuille :

  • Pour cela, veillez à ce que ce dernier soit suffisamment diversifié. Au moins au niveau sectoriel. Cela signifie qu'avoir 5 banques (par exemple) dans une portefeuille de 10 lignes, c'est beaucoup trop.
  • Concernant le nombre de lignes du portefeuille, j'estime qu'il en faut au minimum 15 ou 20, afin de pouvoir obtenir une diversification correcte.
  • Je conseille également de ne pas investir tout son capital en une seule fois. Il est clairement préférable d'étaler les investissements sur quelques semaines ou quelques mois, afin de lisser son Prix de Revient Unitaire (PRU).
  • Une stratégie dividendes devant se construire sur du long terme, il est préférable d'investir de nouvelles sommes régulièrement, peu importe que le marché ait baissé ou augmenté. Là encore, cela permet de lisser son PRU avec le temps.

Conclusion

Pour terminer sur les dividendes il faut retenir qu'il s'agit, pour les actionnaires, d'une forme de rémunération de leur investissement financier. Tout comme les salariés bénéficient de leur salaire en guise de rémunération de leur investissement personnel dans l'entreprise.

Mais le plus important est que n'importe qui peut mettre en place une telle stratégie et percevoir chaque année des dividendes. Y compris avec des ressources financières limitées. Il est évident que le dividendes ne rendront pas riche celui qui les touchera, mais c'est un plus tout à fait appréciable.

Ebook Investir en Bourse - Analyse de mon portefeuille d'actions

Le 16/02/2019

EBOOK INVESTIR EN BOURSE – ANALYSE DE MON PORTEFEUILLE D’ACTIONS

Vous connaissez la composition de mon portefeuille d’actions, je la publie chaque trimestre sur le site « Investisseur Intelligent ». Pour aller plus loin, j’ai décidé d’écrire un ebook, mis à jour chaque année, dans lequel vous trouverez les analyses que je fais pour choisir les actions. Cet ouvrage, disponible sur Amazon au prix de 2,99 euros me permet d’obtenir une rétribution pour le temps passé à rédiger et mettre à jour le site internet mais également pour toutes les données financières que vous y trouverez (représentant plusieurs heures de recherche sur le net).

 

 

Description de la société :

 

Vous trouverez pour chaque société une partie texte dans laquelle je décris le business de la société, la qualité du management, les perspectives du secteur. J’essaie d’être le plus objectif possible même si j’adore les sociétés que je possède en portefeuille. C’est d’ailleurs un de mes critères de sélection : adorer la société possédée.

 

 

Données financières sur 10 ans pour chaque société :

 

Un de mes critères de sélection est la rentabilité de la société. Je donne donc des données financières sur 10 ans pour chacune de mes lignes : chiffre d’affaires, résultat d’exploitation, résultat net, valeur des capitaux propres, bénéfice par action.

Je donne également des ratios de rentabilité indispensables : rentabilité d’exploitation, rentabilité nette, rentabilité des capitaux propres.

 

 

Mise en perspective graphique :

 

Pour chaque société, j’ai retranscrit les données financières importantes sur des graphiques afin que la visualisation soit plus simple et synthétique.

Ce travail demande pas mal de recherche mais me passionne réellement, j’espère que mon enthousiasme ressortira dans la lecture de mon ebook. J’espère aussi que vous y trouverez des pistes pour vos choix d’investissement.

Avertissement : N’étant pas professionnel, je ne peux pas donner de conseil en investissement. Toutes les informations que vous trouverez dans l’ebook n’ont qu’un but informatif. Il ne s’agit en aucun de vous conseillez l’achat d’un titre en particulier. Le lecteur est responsable des choix d’investissement qu’il effectuera suite à la lecture de cet ebook.

Warren BUFFETT : Sa méthode pour investir en Bourse

Le 22/02/2018

Assorted dollar bills 925x

 

Forbes se penche sur la réussite de Warren BUFFETT dans ses investissements en Bourse. 

https://www.forbes.fr/finance/warren-buffet-donne-deux-conseils-aux-investisseurs-en-herbe/

Il en ressort 3 choses essentielles : investissez en Bourse à long terme, investissez dans des entreprises rentables avec un avantage compétitif durable, investissez dans des entreprises dont le management est fiable. 

 

Nous avons la chance, grâce à Warren BUFFETT, de voir ce que cette façon d'investir produit à long terme. Dans le cas de Berkshire Hathaway, c'est 20% de rendement annuel depuis plus de 50 ans. Autrement dit, en ayant investi 10 000 dollars il y a 50 ans, vous auriez actuellement 91 millions de dollars !

 

Cours brk

                                                  (cours action Berkshire Hathaway catégorie A)

 

Il est évident que tenir une telle réussite sur le long terme est difficile pour un investisseur particulier qui n'a pas la même force de frappe que le sage d'Omaha.

 

Il faut une rigueur à toute épreuve pour ne pas succomber aux investissements à la mode tels que Tesla, Netflix, Amazon alors que tout le monde ne parle que de ces valeurs. Se concentrer sur les business qui exerce aujourd'hui la même activité qu'il y a 50 ans et qui exerceront toujours la même activité dans 50 ans... Ce n'est pas vraiment dans l'air du temps !

Pourtant, ce type de société, bien gérée, avec un management qui sait résister aux expansions coûteuses et hasardeuses, qui misent plutôt sur le développement de l'activité historique de l'entreprise, en innovant, en se spécialisant, ou en accentuant son avantage compétitif sur les concurrents... Ca, c'est la poule aux oeufs d'or que l'investisseur intelligent recherche !

 

Enfin, il ne faut pas oublier que le prix que vous payez va déterminer votre performance. Autrement dit, si vous avez repérer la plus belle des entreprises mais que vous la payez bien au dessus de sa valeur intrinsèque, alors votre rendement va considérablement chuter ! Il faut donc avoir la sagesse et la patience d'investir dans les périodes un peu troubles!

 

En résumé, investissez dans de belles entreprises (voir portefeuille d'actions de Berkshire Hathaway), qui génèrent des bénéfices réguliers et avec une tendance croissante, avec des dirigeants honnêtes et compétents et n'oubliez pas d'investir quand la Bourse n'a pas le moral ! Vous obtiendrez des résultats plus qu'honorables ! :)