gagner en Bourse

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Les meilleures et pires performances en Bourse en 2020

Par Le 30/01/2021

2020 s'est terminé il y a quelques semaines, il est temps de faire un point sur les meilleures et pires performances de l'année. 

 

Les plus fortes variations du cac 40 en 2020

 

 

Les 5 plus fortes hausses

 

Hermès International : + 32 %

Schneider Electric : + 29,3 %

STMicroeletronics : + 26,3 %

Worldline : + 25,3 %

Téléperformance : + 24,8 %

 

Les 5 plus fortes baisses

 

Unibail Rodamco : - 54,1 %

Société Générale : - 45,1 %

Airbus : - 31,2 %

Total : - 28,3 %

Danone : - 27,3 %

 

 

Les plus fortes variations du SRD en 2020

 

Les 5 plus fortes hausses

 

Neon : + 102,9 %

Voltalia : + 98,1 %

Sartorius Stedim Biotech : + 97,2 %

Soitec : + 70 %

Somfy : + 54,8 %

 

Les 5 plus fortes baisses

 

Vallourec : - 76,2 %

CGG : - 72 %

Technip FMC : - 59,1 %

Elior : - 57,9 %

Akka Technologies : - 56,8 %

 

 

Les plus fortes variations hors SRD en 2020

 

Les 5 plus fortes hausses

 

McPhy Energy : + 824,6 %

Showroomprivé : + 332,9 %

Navya : + 289 %

AB Science : + 265,4 %

Guillemot : + 253,7 %

 

Les 5 plus fortes baisses

 

Technicolor : - 90,2 %

Europcar Mobility : - 82,6 %

Solocal Group : - 81,3 %

DBV Technologies : - 77,9 %

Genfit : - 77,4 %

 

 

Les plus fortes variations d'Euronext Growth en 2020

 

 

Les 5 plus fortes hausses

 

Novacyt : + 5699 %

The Blockchain Group : + 632,4 %

Biosynex : + 538,5 %

Amoeba : + 494,3 %

Gaussin : + 445,2 %

 

Les 5 plus fortes baisses

 

Cybergun : - 100 %

SI Participations : - 89,6 %

Spineway : - 84 %

Europlasma : - 81,6 %

Makheia Group : - 74 %

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Débuter en bourse : les étapes à suivre

Par Le 10/11/2019

Cette article a été rédigé par "Le petit actionnaire" : https://petit-actionnaire.fr/

Vous souhaitez débuter en bourse, mais vous ne savez pas comment vous y prendre. Les quelques recherches que vous avez effectuées sur le web ne vous ont pas été d'un grand secours. Pire même... elles n'ont fait que vous embrouiller un peu plus l'esprit. Mais ne paniquez pas. Le Petit Actionnaire vous explique comment parvenir à vos fins et, enfin, acquérir vos premières actions.


 

Ouvrir un PEA et un CTO

Tout d'abord, définissons ce que sont ces acronymes

. le Plan Épargne Actions (PEA) est une enveloppe fiscale dans laquelle il est possible de loger des actions de sociétés françaises et européennes (hors sociétés foncières). Un individu ne peut posséder qu'un seul PEA. Pour cela, il doit répondre à certaines obligations (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2385). Le PEA pemet de bénéficier d'avantages fiscaux.

. le Compte Titres Ordinaire (CTO) est le cousin du PEA. Il permet d'y loger des titres du monde entier (y compris France et Europe). Il n'offre aucun avantage fiscal. Chaque investisseur peut en détenir un nombre illimité. Il est également possible d'en ouvrir à des enfants mineurs.


 

Où et comment ouvrir ces comptes ?

L'ensemble des établissements bancaires "classiques" (les agences physiques) propose l'ouverture (gratuite) de ces deux types de comptes. Néanmoins, de façon générale, les frais de courtage et autres services proposés sont souvent facturés au prix fort. Il est donc préférable, pour obtenir des tarifs bien moins onéreux, de les ouvrir Via un (ou plusieurs) courtiers en ligne. Les principaux sont Bourse Direct, Boursorama et Binck.

L'ouverture de ces comptes qui, je le répète est totalement gratuite quel que soit l'établissement, se fait généralement en ligne. Tout du moins pour les courtiers en ligne. Il suffit de remplir ses informations personnelles, de répondre à des questions sur ses propres connaissances des marchés financiers et de fournir les documents demandés justificatif de domicile, pièce d'identité, ...). À noter que même des néophytes de l'investissement peuvent ouvrir ces comptes.


 

Faut-il en privilégier un par rapport à l'autre ?

Oui. Le PEA est a privilegier. Tout simplement parce que plus son ancienneté sera grande, plus il offrira d'avantages fiscaux. Néanmoins, il faut garder en tête que celui-ci a aussi quelques inconvénients. A commencer par l'obligation de clôture du compte pour tout retrait effectué avant son cinquième anniversaire.

Je conseille donc, pour tout investisseur ayant une petite capacité d'Investissement, de commencer par faire ses achats sur le CTO. La fiscalité sera bien moins favorable, mais cela permettra de disposer d'une certaine somme qui pourra être retirée en cas d'urgence financière, sans pour autant entraîner la clôture du PEA. À titre personnel j'ai investi un peu plus d'une année de mes revenus professionnels (environ 20k€) sur le CTO avant de débuter les investissements en PEA. Bien sûr, même ce dernier n'était pas alimenté, il était ouvert depuis plusieurs mois... afin de lui faire prendre de l'âge.


 

Définissez votre stratégie d'investissement

Avant même d'acheter la moindre action, vous devrez définir votre stratégie d'investissement

  • Peut-être préfèrerez-vous une approche plus axée sur les sociétés à fort potentiel de croissance, tel que votre hôte, l'Investisseur Intelligent ?

  • D'autres investisseurs auront une plus grande facilité à acheter des ETF (produits regroupant un grand nombre d'actions en leur sein).

  • ...


 

Le fait est qu'il s'agira certainement de l'étape la plus compliquée pour un jeune investisseur novice. D'autant plus qu'il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" stratégie. La meilleure étant celle qui vous conviendra le mieux. Bien heureusement, le choix d'une stratégie n'a rien de définitif. Il est tout à fait possible d'en changer en cours de route.


 

Les premiers achats

Votre stratégie en place, vous serez armés afin de procéder à vos premiers achats. Soyez heureux... le "statut" d'actionnaire est à votre portée. Ne vous précipitez pas trop pour autant. Certaines règles d'investissement sont à connaître et à respecter impérativement afin de ne pas vous mettre en difficultés :

  • N'investissez que de l'argent dont vous n'aurez pas besoin à court ou moyen terme (idéalement 7 à 8 ans minimum) et que vous pouvez vous permettre de perdre sans que cela ne vous mette en difficulté financière.

  • Avant tout investissement, assurez-vous d'avoir une épargne de sécurité représentant au minimum 3 à 6 mois de vos revenus. En cas de coup dur, vous pourrez piocher dedans plutôt que de devoir vendre (possiblement au pire des moments) vos actions.

  • Ayez conscience que les marchés boursiers sont faits de hauts et bas. Ne tombez pas dans l'euphorie lorsque votre portefeuille affiche une plus-value. De façon identique, ne paniquez pas outre mesure lorsque celui-ci est en moins-value.


 

Un fois ces règles assimilées et votre stratégie définies, vous êtes prêts à passer à l'action !


 

Quelle somme investir ?

Ne vous précipitez pas. Les marchés boursiers sont faits de hauts et de bas. L'idéal de tout investisseur est d'acheter lorsque les cours sont le plus bas possible. Cela permet d'envisager une grosse remontée et donc de belles plus-values. Dans un tel cas, investir la totalité de ses fonds en une seule peut-être particulièrement tentant (et lucratif).

Néanmoins, il y a très peu de chances, d'une part, que vous entriez pile poil au moment où les cours seront les plus bas. D'autre part, à supposer que vous arriviez tout de même sur un "plus bas", il est fort probable que la crainte d'acheter sur une correction ou un krach vous bloque totalement.

Dans une situation inverse (marchés hauts), là encore vous pourriez être tentés de tout investir en une seule fois. Et ce dans le but de profiter de la hausse du moment. Attention ! Le risque est, dans ce cas, que vous arriviez sur un "point haut". Vous pourriez alors subir de plein fouet une baisse importante du marché.

Aussi, je conseille d'être prudent dans vos investissements, et d'étaler ceux-ci dans le temps. Si vous disposez, de 10k€ à investir, envisagez d'entrer sur les marchés, par exemple, par tranches de 1k€ par mois. De cette façon, votre investissement sera lissé sur une période assez large. Le risque d'entrer en bourse sur un "point haut" s'en trouvera alors fortement dilué.


 

Récapitulons

  • Ouvrez votre PEA (et/ou CTO) dans un établissement en ligne

  • Définissez votre stratégie d'investissement

  • Prenez conscience des risques liés à l'investissement boursier et des principales règles de sécurité a adopter

  • Débutez vos investissements sur les marchés financiers

Investir en Bourse : Les dividendes mis à nus

Par Le 23/02/2019

Article écrit par "Le Petit Actionnaire". Cet investisseur particulier a mis en place une stratégie d'investissement basée sur des valeurs sûrers, servant des dividendes généreux et en croissance, afin de profiter au mieux de l'effet des intérêts composés.

Site internet : https://petit-actionnaire.fr

 

Les dividendes mis à nus

 

Autant décriés qu'adulés, ils sont régulièrement sous les feux de la rampe. Chaque année, leur "saison" ne laisse personne de marbre. De l'investisseur à l'anti-capitaliste, tous en parlent... avec des points de vue totalement opposés. "Ils", ce sont les dividendes. Mais au final, de quoi s'agit-il réellement ? Sont-ils vraiment une mauvaise chose ? Qui peut en profiter ? Comment mettre en place une stratégie "dividendes" ?

Le Petit Actionnaire, vous dit tout. Développant une stratégie "dividendes" et principalement exposé au marché français, j'ai pour ambition de rendre accessible à tous les marchés financiers, tout en dédiabolisant les dividendes.

 

Les dividendes : De quoi s'agit-il ?

 

Pour rester dans la simplicité, un dividende peut se définir comme étant une partie du bénéfice qu'une société décide de reverser à ses actionnaires. Son montant est décidé chaque année par le Conseil d'Administration, selon les résultats de l'exercice précédent. Il est ensuite soumis au vote des actionnaires lors de l'Assemblée Générale de la société.

En France (et en Europe) les les sociétés versant des dividendes le font en majorité en une seule fois. Il arrive cependant que certaines décident de le verser en deux fois, et d'autres en quatre fois (un fois par trimestre). Aux Etats-Unis par contre, il n'est pas rare de trouver des sociétés le versant chaque mois.

Il est à noter que le versement d'un dividende n'est aucunement une obligation. Il revient à chaque entreprise (côtée en bourse ou non) de faire le choix d'en verser ou pas.

Pourquoi les dividendes sont-ils si décriés ?

 

Chaque année, lorsque vient la "saison des dividendes" (mai et juin), la même rengaine refait inlassablement surface. Les actionnaires "dépouillent" l'entreprise, ils "volent" les salariés. En cause ? Le montant de ces dividendes. Ainsi, en 2018 ce sont plus de 57 milliards d'euros qui ont été reversés à leurs actionnaires par l'ensemble des 40 sociétés formant l'indice phare de la bourse de Paris, le CAC 40.

Il est vrai qu'énoncé ainsi, ce montant peut sembler ahurissant. Pourtant, rapporté à la capitalisation boursière totale de ce entreprises (environ 1600 milliards d'euros), le montant des dividendes versés par celles-ci ne représente "que" 3,5% de leur valeur totale. Une fois remis dans leur contexte, ces 57 milliards sont donc "peu de choses".

Il n'en reste pas moins que les actionnaires sont également accusés de se servir sur le dos des salariés. En particulier lorsque le montant des dividendes versés est supérieur aux primes qui peuvent être accordées à ceux qui font vivre les entreprises. Cela peut s'entendre. Il convient néanmoins de raison garder :

 

  • Les salariés sont rémunérés chaque mois pour le travail fourni. Cette rémunération est réglementée et définie par contrat.
  • Les actionnaires investissent leur argent dans l'entreprise. Ils la supporte, dans le sens où sans eux, si personne ne voulait acheter les actions de ladite société, elle ferait faillite. Le dividende sert donc en quelque sorte, à rémunérer les actionnaires des risques pris (faillite, ...) en y investissant leurs argent.

 

A noter qui plus est qu'il est tout à fait possible d'être salarié d'une entreprise, mais également actionnaire. Cela permet donc de toucher sa part des dividendes versés. A supposer bien sur que la société en verse.

Malheureusement, il est difficile de faire évoluer les mentalités. Et le montant des dividendes que les entrerpsies du CAC 40 verseront en 2019 risque encore de faire couler beaucoup d'encre.

                Et pourtant...

 

Toutes ces "polémiques répétitives" sur l'enrichissement des actionnaires via le diviende sont totalement infondées. Ce pour la bonne raison qu'en aucun cas le versement d'un dividende n'enrichit l'actionnaire qui le perçoit.

Tout simplement parce que lorsqu'une société verse un dividende, le montant de celui-ci s'impute sur sa valeur. C'est à dire que le jour du détachement d'un dividende, le cours de bourse de la société baissera du montant dudit dividende. Ainsi, ce que l'actionnaire reçoit comme argent, l'action de la société le perd. Il n'y a donc aucun enrichissement, mais plutôt un transfert de valeur.

Et encore... Lors du versement d'un dividende, celui-ci est imposé lorsque perçu sur un Compte Titre Ordinaire. De fait, l'Etat prélève sa part. C'est un manque à gagner pour l'actionnaire, mais un plus pour la collectivité.

Mettre en place une stratégie orientée vers les dividendes

Si vous êtes vous aussi convaincus que toucher des dividendes n'est pas quelque chose de néfaste, peut-être souhaiteriez-vous mettre en place une stratégie d'investissement axée sur les dividendes ?

 

Les pré-requis avant d'invetir en bourse

 

Avantoutes choses, il faudra ouvrir un Plan Epargne Actions (PEA) et/ou un Compte Titre Ordinaire (CTO). Ces deux enveloppes permettent d'y loger des actions.

  • Le PEA est très avantageux fiscalement parlant, mais il ne permet d'acquérir en son sein que des sociétés dont le siège social est situé en Europe. Ses avantages fiscaux sont également soumis à une certaine durée de détention. A noter qu'il n'est plus possible de posséder des sociétés "foncières" dans un PEA.
  • Le CTO est beaucoup moins avantageux d'un point de vue fiscal. Il permet néanmoins de loger des sociétés installées partout à travers le monde, ainsi que des "foncières".

Ces deux supports peuvent être ouverts aussi bien auprès d'un établissement bancaire classique qu'auprès d'un courtier en ligne. Il est d'ailleurs conseillé de privilégier ces derniers, lesquels présentent généralement des frais bien moins importants. Les noms revenant le plus souvent sont Bourse Direct, Boursorama et Binck. Il y a aussi De Giro, mais ce derner étant basé aux Pays-Bas, il n'est pas possible d'y ouvrir de PEA.

Voilà pourles pré-requis que je qualifierai de "techniques". Car il faut aussi se préparer mentalement. Investir en bourse, ce n'est pas comme aller acheter sa baguette de pain chaque jour. C'est quelque chose qui doit être murement pensé et réfléchi. Il y a notamment deux règles primordiales à toujours avoir en tête :

  • L'investissment boursier (comme n'importe quel autre investissement existant) présente des risques de perte en capital. Toute personne qui avancerait le contraire serait à coup sur malhonnête.
  • Il ne faut jamais investir en bourse (ni dans n'importe quel autre investissement) de l'argent dont vous pourriez avoir besoin à court ou moyen terme. L'investissement boursier (j'exclue donc la spéculation tels que le forex ou le day trading) doit se faire avec un objectif de plusieurs années minimum.

 

Décider de sa stratégie

 

Il existe un grand nombre de stratégies d'investissement boursier. Je vais supposer ici qu'il s'agit d'une stratégie dividendes, puisqu'il s'agit du sujet de cet article.

Comprenez qu'une telle stratégie ne vous permettra pas de devenir riche. Son but n'est pas de décupler l'investissement initial comme peut le chercher à le faire un investisseur ayant une approche "value". Avec le dividende, tout dépendra en fait du montant que vous serez en mesure d'investir.

Ainsi, en choissant une approche plutôt sûre, il est possible d'envisager un rendement annuel sur dividende de 2 à 3% brut. En élargissant un peu plus son horizon d'investissement, il est tout à fait possible de viser du 5 à 6% brut, sans pour autant que la prise de risque soit excessive. Au delà de ces 5 à 6% brut, j'estime que l'on entre dans la spéculation plus que dans l'investissement.

A titre personnel, je me suis fixé comme objectif un rendement de 5% brut. Pour y parvenir j'ai aussi bien des sociétés "de bon père de famille" versant moins de 3% de dividende (par exemple L'Oréal et Danone) que d'autres un peu plus "sportives" offrant plus de 8% à l'heure actuelle (par exemple Mercialys).

 

Choisir les bonnes sociétés

 

La stratégie étant au point, il faut maintenant parvenir à faire des choix cruciaux pour l'avenir : les sociétés à acquérir dans son portefeuille. C'est là que tout se joue pour vous. Si vous faites de "mauvais" choix, vous risquez de mettre en péril la totalité de votre capital. Aussi, certaines règles de base doivent être respéctées afin de limiter les risques au maximum.

  • Tout d'abord, il ne faut jamais investir dans une société uniquement parce qu'elle arbore un haut dividende. Par "haut", j'entends > 5 ou 6% par an. En effet, dans la grande majorité des cas, les entreprises proposant de forts dividendes sont des sociétés présentant des difficultés. Celles-ci cherchent alors à tout prix à retenir leurs actionnaires actuels, voire à en attirer de nouveaux. Ces derniers étant alors attirés uniquement par le dividende.
  • Il faut aussi regarder l'historique de chaque société en matière de versement de dividende. Ainsi, il ne faut retenir que celles en versant depuis au moins dix années consécutives. Mais ce n'est pas tout. Il est fortement conseillé de choisir celles dont le dividende augmente chaque année. Leur nombre étant plutôt limité, il peut aussi être intéressant d'élargir ses critères de choix à celles n'ayant jamais baissé leur dividende au cours des dix dernières années. Encore une fois, cela ne garanti absolument rien pour l'avenir. Néanmoins cela a de quoi rassurer un minimum.
  • Pour finir, il convient également de regarder quelques informations financières de chaque société dans le viseur avant d'investir. Il faut en effet s'assurer qu'année après année le bénéfice net par action (BNPA) couvre bien le montant du dividende. Ou encore que les bénéfices sont au moins stables chaque année.

Bien que toutes les données concernant les dividendes versés ainsi que l'historique de celui-ci soient publics, il peut être fastidieux de devoir compiler toutes les données. Aussi, j'ai réalisé un tableau de comparaison des "meilleures dividendes 2019" pour les sociétés du CAC 40, mais aussi pour celles du SBF 120.

En ce qui me concerne, je préfère me positionner sur de "grosses" sociétés. Certes, l'espérance de plus-value à terme est réduite, mais comme ce qui m'intéresse ce sont les dividendes, j'estime que mon portefeuille est plus "sûr" en étant composé de "poids lourds" de la côte plutôt que de "petits poucets".

                Par la suite

Une fois les choix de sociétés effectués, le moment sera venu de commencer à les intégrer au sein de votre portefeuille :

  • Pour cela, veillez à ce que ce dernier soit suffisamment diversifié. Au moins au niveau sectoriel. Cela signifie qu'avoir 5 banques (par exemple) dans une portefeuille de 10 lignes, c'est beaucoup trop.
  • Concernant le nombre de lignes du portefeuille, j'estime qu'il en faut au minimum 15 ou 20, afin de pouvoir obtenir une diversification correcte.
  • Je conseille également de ne pas investir tout son capital en une seule fois. Il est clairement préférable d'étaler les investissements sur quelques semaines ou quelques mois, afin de lisser son Prix de Revient Unitaire (PRU).
  • Une stratégie dividendes devant se construire sur du long terme, il est préférable d'investir de nouvelles sommes régulièrement, peu importe que le marché ait baissé ou augmenté. Là encore, cela permet de lisser son PRU avec le temps.

Conclusion

Pour terminer sur les dividendes il faut retenir qu'il s'agit, pour les actionnaires, d'une forme de rémunération de leur investissement financier. Tout comme les salariés bénéficient de leur salaire en guise de rémunération de leur investissement personnel dans l'entreprise.

Mais le plus important est que n'importe qui peut mettre en place une telle stratégie et percevoir chaque année des dividendes. Y compris avec des ressources financières limitées. Il est évident que le dividendes ne rendront pas riche celui qui les touchera, mais c'est un plus tout à fait appréciable.

Warren BUFFETT : Sa méthode pour investir en Bourse

Par Le 22/02/2018

Assorted dollar bills 925x

 

Forbes se penche sur la réussite de Warren BUFFETT dans ses investissements en Bourse. 

https://www.forbes.fr/finance/warren-buffet-donne-deux-conseils-aux-investisseurs-en-herbe/

Il en ressort 3 choses essentielles : investissez en Bourse à long terme, investissez dans des entreprises rentables avec un avantage compétitif durable, investissez dans des entreprises dont le management est fiable. 

 

Nous avons la chance, grâce à Warren BUFFETT, de voir ce que cette façon d'investir produit à long terme. Dans le cas de Berkshire Hathaway, c'est 20% de rendement annuel depuis plus de 50 ans. Autrement dit, en ayant investi 10 000 dollars il y a 50 ans, vous auriez actuellement 91 millions de dollars !

 

Cours brk

                                                  (cours action Berkshire Hathaway catégorie A)

 

Il est évident que tenir une telle réussite sur le long terme est difficile pour un investisseur particulier qui n'a pas la même force de frappe que le sage d'Omaha.

 

Il faut une rigueur à toute épreuve pour ne pas succomber aux investissements à la mode tels que Tesla, Netflix, Amazon alors que tout le monde ne parle que de ces valeurs. Se concentrer sur les business qui exerce aujourd'hui la même activité qu'il y a 50 ans et qui exerceront toujours la même activité dans 50 ans... Ce n'est pas vraiment dans l'air du temps !

Pourtant, ce type de société, bien gérée, avec un management qui sait résister aux expansions coûteuses et hasardeuses, qui misent plutôt sur le développement de l'activité historique de l'entreprise, en innovant, en se spécialisant, ou en accentuant son avantage compétitif sur les concurrents... Ca, c'est la poule aux oeufs d'or que l'investisseur intelligent recherche !

 

Enfin, il ne faut pas oublier que le prix que vous payez va déterminer votre performance. Autrement dit, si vous avez repérer la plus belle des entreprises mais que vous la payez bien au dessus de sa valeur intrinsèque, alors votre rendement va considérablement chuter ! Il faut donc avoir la sagesse et la patience d'investir dans les périodes un peu troubles!

 

En résumé, investissez dans de belles entreprises (voir portefeuille d'actions de Berkshire Hathaway), qui génèrent des bénéfices réguliers et avec une tendance croissante, avec des dirigeants honnêtes et compétents et n'oubliez pas d'investir quand la Bourse n'a pas le moral ! Vous obtiendrez des résultats plus qu'honorables ! :)