investir à long terme
Actualité Le Petit Actionnaire
Par carlssonn Le 22/11/2020
Nous retrouvons avec plaisir Le Petit Actionnaire après plusieurs mois ! Voici ses actualités, qu'il souhaitait partager avec nous :
"Bonjour Axel ! Je te remercie de me permettre d'évoquer mes actualités auprès de tes lecteurs. Tout d'abord, en ce qui concerne l'investissement en lui-même, l'épidémie de covid-19 ne me fait absolument pas dévier de ma stratégie. Je poursuis, de façon régulière, mes achats d'actions afin d'étoffer mon portefeuille de rendement. Bien que certaines sociétés que je détiens aient réduit / supprimé leur dividende cette année, je n'ai rien vendu, exception faite de mes foncières. J'ai même profité du krach (début avril) pour prendre du levier via un crédit. De quoi acheter de belles et solides sociétés à des prix très intéressants ! Sachant que le CAC 40 a repris plus de 20% depuis, je suis très satisfait d'avoir osé saisir cette opportunité.
Ce fut pour moi un véritable révélateur que de pouvoir tester ma résistance à l'occasion de cette période à la fois étrange et particulièrement forte en émotions. Si je devais retenir un point positif quant à l'épidémie, ce serait certainement celui-ci. Quoi que la naissance de mon deuxième enfant au printemps, en plein confinement, restera également un moment fort de cette année 2020.
De son côté si le site du Petit Actionnaire poursuis sa croissance. À fin octobre il affiche déjà de belles performances annuelles. C'est ainsi que j'enregistre en moyenne (sur les dix premiers mois de 2020) 2300 visites mensuelles (+53 % par rapport à 2019) pour 5300 pages vues (+32%). Des résultats qui m'encouragent à poursuivre sur ma "ligne éditoriale" entre Éducation financière, Éducation boursière et suivi de mes investissement. Mais ma véritable actualité est ailleurs...
Un nouvel ouvrage dans les cartons !
Mais mon actualité principale reste néanmoins mon deuxième ouvrage, actuellement en cours d'écriture. Je n'ai pas encore vraiment communiqué à ce sujet mis à part de petites allusions sur ma page Facebook (https://facebook.com/lePetitActionnaire/).
Alors que mon premier ouvrage (https://petit-actionnaire.fr/le-guide-de-leducation-financiere/) avait pour but de permettre au lecteur d'acquérir certaines notions d'Éducation financière, le deuxième sera tout autre puisqu'il sera clairement orienté investissement. En effet, il expliquera les nombreuses erreurs qu'est susceptible de commettre un investisseur, qu'il soit plus ou moins expérimenté. L'idée sous-jacente étant d'offrir des pistes au lecteur afin d'éviter ces écueils. Je parts du principe que le partage d'expériences et de connaissances est la base de tout investissement réussi.
Bien que la rédaction avance bien, aucune date de publication n'est encore fixée pour le moment. Je pense que viser le début 2021 est un objectif raisonnable. Ce qui est certain par contre, c'est qu'il sera publié en auto-édition et disponible à la fois en format papier et électronique.
Le Dividende Score V2
Début 2020 j'ai mis en place mon propre outil d'aide à la décision pour l'achat d'actions à dividendes. Il s'agit du Dividende Score. Intégré à un petit logiciel en ligne (https://petit-actionnaire.fr/2020/03/26/calculez-le-dividende-score-de-votre-portefeuille-avec-ds-portfolio/) permettant d'évaluer la qualité d'un portefeuille d'actions à dividendes, j'ai commencé à réfléchir à la la prochaine mise à jour. Celui-ci aura lieu en fin de premier trimestre 2021, à la suite des résultats annuels des sociétés du CAC40 et du SBF120.
Le Dividende Score n'est autre qu'une note attribuée à chaque société (il est disponible pour les 120 plus grosses sociétés françaises cotées). Son calcul s'effectue à partir de cinq critères distincts (https://petit-actionnaire.fr/2020/02/15/dividende-score-investissez-sur-les-bonnes-societes/).
YouTube et le Petit Actionnaire
Profitant du premier confinement, je me suis lancé dans la mise en place d'une chaîne youtube (https://m.youtube.com/channel/UCWt2veDtJXmPX8DjchWKjlg/videos). Pour le moment j'ai opté pour de courtes vidéos d'animation. J'y aborde différents sujets et questions liés à l'Éducation financière et à l'investissement.
Si l'année 2020 a été pleine d'action et d'émotions, l'année 2021 promet, elle aussi, d'apporter son lot de nouveautés et de rebondissements. En espérant bien évidemment que la pandémie actuelle ne s'éternise pas trop !"
Le Petit Actionnaire
15 citations mythiques de Warren BUFFETT
Par carlssonn Le 01/05/2020
Warren Buffett est certainement le meilleur investisseur au Monde. Son flaire pour détecter les entreprises « gagnantes » lui a permis d’amasser une fortune colossale de plus de 70 milliards de dollars. Il est un génie des affaires, c’est pour cela qu’on le surnomme l '«Oracle d'Omaha».
(voir le portefeuille de Berkshire Hathaway, la société de Warren BUFFETT)
Warren BUFFETT devrait être écouté attentivement lorsqu’il parle. En effet, celui qui veut réussir a tout intérêt à écouter celui qui voit juste plus de 9 fois sur 10…
Ce qui est fascinant avec Warren BUFFETT, c’est qu’il est capable d’expliquer simplement l’investissement en Bourse, qui parait être quelque chose de compliquer pour la plupart d’entre nous !
Je vous propose 15 citations qui pourront intéresser tout investisseur en actions :
1. Investissez dans des entreprises auxquelles vous croyez.
"Il vaut bien mieux acheter une entreprise extraordinaire à un prix ordinaire qu'une entreprise ordinaire à un prix extraordinaire ».
2. Le prix et la valeur ne sont pas toujours les mêmes: ne payez pas trop.
«Le prix est ce que vous payez. La valeur est ce que vous obtenez. "
3. La réputation est tout.
«Il faut 20 ans pour se forger une réputation et cinq minutes pour la ruiner. Si vous y réfléchissez, vous ferez les choses différemment. "
4. Soyez sceptique. Si quelque chose semble trop beau pour être vrai ...
"Une règle simple dicte mon achat: avoir peur quand les autres sont avides, et être avide quand les autres ont peur."
5. N'investissez pas dans quelque chose que vous ne comprenez pas.
"L'important est de savoir ce que vous savez et ce que vous ne savez pas."
6. Ne négociez pas avec quelqu'un en qui vous n'avez pas confiance.
"Vous ne pouvez pas faire de bonnes affaires avec une mauvaise personne."
7. N'achetez pas une action à moins que vous ne la jugiez sous-évaluée.
"Il suffit d'acheter quelque chose pour moins que ce qu'il vaut."
8. Les baisses de prix sont une bonne occasion d'augmenter vos positions.
"Que nous parlions de chaussettes ou d’actions, j'aime acheter des marchandises de qualité quand leur prix est réduit."
9. L'avenir n'est jamais clair.
"L'incertitude est en fait l'ami de l'acheteur de valeurs à long terme."
10. Lisez et réfléchissez BEAUCOUP.
Warren Buffett passe la majeure partie de sa journée - 80% - à lire et à réfléchir. «La meilleure façon de penser aux investissements est d'être dans une pièce avec personne d'autre et de réfléchir. Si cela ne fonctionne pas, rien d'autre ne fonctionnera. "
11. Ignorez le mouvement à court terme des cours des actions.
Buffett croit fermement que les investisseurs ordinaires devraient placer leur argent dans des fonds indiciels plutôt que dans des actions individuelles.
«Wall Street fait son argent sur l'activité. Vous faites votre argent sur l'inactivité. " En clair, si vous ne comprenez pas la finance et que vous ne souhaitez pas étudier la finance, achetez des fonds indiciels.
12. Utilisez un seau et non une cuillère.
"Chaque décennie environ, des nuages sombres rempliront le ciel économique et il pleuvra brièvement sur l'or." Cela signifie que quand le Marchés s’effondrent, il faut investir des sommes importantes et ne pas être trop « timide ».
13. Saisissez une opportunité pendant que vous le pouvez.
"Ne laissez pas passer quelque chose qui est attrayant aujourd'hui parce que tu penses que tu trouveras quelque chose de mieux demain."
14. Les têtes froides prévalent.
"Plus le comportement du marché est idiot, plus l’opportunité pour l’investisseur professionnel est grande."
15. C'est pendant les moments difficiles que les gagnants - et les perdants - sont exposés.
"Vous apprenez seulement qui a nagé nu quand la marée se retire." Une citation qui remonte à l’époque de la crise des subprimes… Les Banques qui se sont exposées trop dangereusement aux subprimes ont eu de gros problèmes !
Vous avez aimé ces citations ? Approfondissez un peu plus en lisant le livre «Warren BUFFETT - 24 leçons pour gagner en Bourse »
En tant que Partenaire Amazon, je réalise un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.
Pourquoi je préfère l'investissement en Bourse au Trading
Par carlssonn Le 25/04/2020
Avant de se lancer dans l’investissement en Bourse, l’investisseur doit faire un choix clair : sera-t-il un investisseur à long terme comme Warren BUFFETT ou un trader comme la grande majorité des intervenants sur le Marché ? Veut-il se distinguer par son comportement et par ses bons résultats ou veut-il se laisser griser par l’espoir d’un enrichissement rapide et suivre la foule ?
Pour ma part, vous le savez, j’ai choisi de m’enrichir lentement mais sûrement. Je préfère faire un gros effort d’épargne et investir dans des sociétés sûres qui généreront une rentabilité moyenne de 10% que d’essayer de passer d’une action à une autre en espérant gagner 50% par an sans jamais y parvenir.
Les frais importants liés au Trading
Nous avons tous vu les film « le Loup de Wall Street » qui a rendu si sexy le trading. Apparemment, il est facile de s’enrichir en Bourse lorsque l’on est audacieux. Mais ce qu’il faut rappeler, c’est que le Loup de Wall Street s’est surtout enrichi grâce aux commissions qu’il prélevait sur le capital de ses clients ou bien en manipulant le cours d’une action, ce qui est illégal. Vous, en tant qu’investisseur particulier avec un petit capital, vous ne pouvez compter que sur les plus-values réalisées sur vos « paris ».
Le trader est souvent hyperactif car il aime les « courbes ». Et les courbes, il n’y a que ça en Bourse ! Il peut donc prendre position sur des milliers d’actifs, à tout moment… Et les débutants pensent que plus on effectue d’opérations, plus on va récolter d’argent… Mais les Marchés sont souvent impitoyables, surtout avec les débutants. Certains effectuent des mouvements tous les jours, parfois ils gagnent, parfois ils perdent… Et dans tout ça, il y en a un qui gagne à tous les coups, c’est le broker ! A chaque transaction, il empoche une commission fixe, il a donc tout intérêt à vous voir hyperactif. C’est pour cela qu’il y a un tout un business vous donnant des conseils d’achat et de vente, cela a pour but de faire tourner votre portefeuille un maximum pour que vous balanciez des commissions fixes, autrement dit de l’argent qui sort de votre poche et qui ne fait pas vraiment vos affaires.
La plupart du temps, lorsque vous faites un gain, les impôts font aussi partie de ceux qui se frottent les mains car les plus-values sont souvent lourdement taxées. Il y a bien quelques dispositifs tel que le PEA qui peut vous aider à défiscaliser vos gains, mais il vous prive également de vos libertés en vous empêchant d’investir dans certaines classes d’actifs, pourtant très intéressantes, comme les actions US.
Le drame avec tous ces frais de transaction, c’est qu’il appauvrit les actionnaires dans leur globalité. Dans un livre que j’ai lu sur Warren BUFFETT (je ne me souviens plus vraiment duquel mais cette information revient souvent), il est rappelé une chose intéressante : les actionnaires voient leur richesse augmenter au même rythme que la croissance des bénéfices des entreprises cotées en Bourse moins les frais liés aux échanges de titres (en gros). Ce qui veut dire que toute l’industrie du conseil en investissement, gestion d’actifs, brokers etc… qui prélèvent des commissions vient amputer les actionnaires de la part des richesses qui devraient leur revenir… Voilà pourquoi je n’apprécie pas vraiment cette frénésie autour du trading !
L’investissement en Bourse, c’est s’intéresser à l’entreprise
Personnellement, ce qui m’intéresse dans l’investissement, c’est comprendre l’activité et l’histoire de l’entreprise, ainsi que ses perspectives de développement.
En premier lieu, il faut s’intéresser au secteur : est-ce que vous le comprenez bien et est-ce que vous pensez que son avenir est assuré, qu’il n’y a aucune chance que ce service ou ce produit disparaisse dans les prochaines années ou décennies.
Ensuite, vous devez savoir si l’entreprise est rentable et dégage une rentabilité supérieure à la moyenne, car ce n’est pas en investissant dans des actifs peu rentables ou dans la moyenne que l’on s’enrichit mais bien en investissant dans des actifs de qualité supérieure ! C’est pour cela que je conseille à tout le monde ce livre, accessible à tous, pour savoir comment identifier de belles entreprises : Warren BUFFETT et l’interprétation des états financiers, disponible sur Amazon (parfois en rupture de stock car très demandé) :
Je pourrai résumer la vie d’un investisseur à la Warren BUFFETT assez simplement : lire, se renseigner, étudier puis investir dans les belles entreprises sélectionnées à des prix inférieurs à leur valeur intrinsèque, et ATTENDRE.
Rien de bien sorcier mais cela demande de la discipline et aimer l’analyser. (voir mon portefeuille d'actions)
Investir, c’est aussi être heureux et fier d’être propriétaire d’une petite partie de l’entreprise. Un actionnaire de Coca Cola devrait être satisfait de voir des sodas Coca Cola ou Fanta être consommés dans les parcs ou dans les bars car il sait que de l’argent tombe ainsi dans les caisses de « sa société » et il en percevra des dividendes qui vont l’enrichir ! C’est ça la joie d’être un actionnaire !
Vous aussi, faites-votre choix
Je vous encourage à bien définir la manière dont vous allez investir car je vois beaucoup de gens qui n’ont pas de direction bien définie… Et leur résultat ne pourra jamais être bon car ils tournent en rond ! Il faut devenir un expert dans son style et cela suppose d’être très concentré sur ce que l’on fait ! Ma bibliothèque est remplie de livres sur Warren BUFFETT mais aucun sur le trading. Mon ordinateur est rempli de fichiers Excel dans lesquels j’enregistrent les résultats des sociétés qui m’intéressent, pas d’analyses de courbes ! C’est ainsi que je peux m’améliorer un peu plus chaque jour dans mon style d’investissement ! J’espère que vous pourrez aussi trouver votre style, celui qui vous fera réussir, et si vous choisissez le même que moi, alors je serai heureux d’avoir votre retour au fil du temps sur vos résultats !
Vous êtes seuls responsables des choix d’investissement que vous réaliserez suite à la lecture des articles de ce site. Il est impératif d’investir en fonction de sa situation financière et de s’informer avant tout investissement.
Débuter en bourse : les étapes à suivre
Par carlssonn Le 10/11/2019
Cette article a été rédigé par "Le petit actionnaire" : https://petit-actionnaire.fr/
Vous souhaitez débuter en bourse, mais vous ne savez pas comment vous y prendre. Les quelques recherches que vous avez effectuées sur le web ne vous ont pas été d'un grand secours. Pire même... elles n'ont fait que vous embrouiller un peu plus l'esprit. Mais ne paniquez pas. Le Petit Actionnaire vous explique comment parvenir à vos fins et, enfin, acquérir vos premières actions.
Ouvrir un PEA et un CTO
Tout d'abord, définissons ce que sont ces acronymes
. le Plan Épargne Actions (PEA) est une enveloppe fiscale dans laquelle il est possible de loger des actions de sociétés françaises et européennes (hors sociétés foncières). Un individu ne peut posséder qu'un seul PEA. Pour cela, il doit répondre à certaines obligations (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2385). Le PEA pemet de bénéficier d'avantages fiscaux.
. le Compte Titres Ordinaire (CTO) est le cousin du PEA. Il permet d'y loger des titres du monde entier (y compris France et Europe). Il n'offre aucun avantage fiscal. Chaque investisseur peut en détenir un nombre illimité. Il est également possible d'en ouvrir à des enfants mineurs.
Où et comment ouvrir ces comptes ?
L'ensemble des établissements bancaires "classiques" (les agences physiques) propose l'ouverture (gratuite) de ces deux types de comptes. Néanmoins, de façon générale, les frais de courtage et autres services proposés sont souvent facturés au prix fort. Il est donc préférable, pour obtenir des tarifs bien moins onéreux, de les ouvrir Via un (ou plusieurs) courtiers en ligne. Les principaux sont Bourse Direct, Boursorama et Binck.
L'ouverture de ces comptes qui, je le répète est totalement gratuite quel que soit l'établissement, se fait généralement en ligne. Tout du moins pour les courtiers en ligne. Il suffit de remplir ses informations personnelles, de répondre à des questions sur ses propres connaissances des marchés financiers et de fournir les documents demandés justificatif de domicile, pièce d'identité, ...). À noter que même des néophytes de l'investissement peuvent ouvrir ces comptes.
Faut-il en privilégier un par rapport à l'autre ?
Oui. Le PEA est a privilegier. Tout simplement parce que plus son ancienneté sera grande, plus il offrira d'avantages fiscaux. Néanmoins, il faut garder en tête que celui-ci a aussi quelques inconvénients. A commencer par l'obligation de clôture du compte pour tout retrait effectué avant son cinquième anniversaire.
Je conseille donc, pour tout investisseur ayant une petite capacité d'Investissement, de commencer par faire ses achats sur le CTO. La fiscalité sera bien moins favorable, mais cela permettra de disposer d'une certaine somme qui pourra être retirée en cas d'urgence financière, sans pour autant entraîner la clôture du PEA. À titre personnel j'ai investi un peu plus d'une année de mes revenus professionnels (environ 20k€) sur le CTO avant de débuter les investissements en PEA. Bien sûr, même ce dernier n'était pas alimenté, il était ouvert depuis plusieurs mois... afin de lui faire prendre de l'âge.
Définissez votre stratégie d'investissement
Avant même d'acheter la moindre action, vous devrez définir votre stratégie d'investissement
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Favoriserez-vous (comme moi) les actions à dividendes pérennes ?
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Peut-être préfèrerez-vous une approche plus axée sur les sociétés à fort potentiel de croissance, tel que votre hôte, l'Investisseur Intelligent ?
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D'autres investisseurs auront une plus grande facilité à acheter des ETF (produits regroupant un grand nombre d'actions en leur sein).
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...
Le fait est qu'il s'agira certainement de l'étape la plus compliquée pour un jeune investisseur novice. D'autant plus qu'il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" stratégie. La meilleure étant celle qui vous conviendra le mieux. Bien heureusement, le choix d'une stratégie n'a rien de définitif. Il est tout à fait possible d'en changer en cours de route.
Les premiers achats
Votre stratégie en place, vous serez armés afin de procéder à vos premiers achats. Soyez heureux... le "statut" d'actionnaire est à votre portée. Ne vous précipitez pas trop pour autant. Certaines règles d'investissement sont à connaître et à respecter impérativement afin de ne pas vous mettre en difficultés :
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N'investissez que de l'argent dont vous n'aurez pas besoin à court ou moyen terme (idéalement 7 à 8 ans minimum) et que vous pouvez vous permettre de perdre sans que cela ne vous mette en difficulté financière.
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Avant tout investissement, assurez-vous d'avoir une épargne de sécurité représentant au minimum 3 à 6 mois de vos revenus. En cas de coup dur, vous pourrez piocher dedans plutôt que de devoir vendre (possiblement au pire des moments) vos actions.
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Ayez conscience que les marchés boursiers sont faits de hauts et bas. Ne tombez pas dans l'euphorie lorsque votre portefeuille affiche une plus-value. De façon identique, ne paniquez pas outre mesure lorsque celui-ci est en moins-value.
Un fois ces règles assimilées et votre stratégie définies, vous êtes prêts à passer à l'action !
Quelle somme investir ?
Ne vous précipitez pas. Les marchés boursiers sont faits de hauts et de bas. L'idéal de tout investisseur est d'acheter lorsque les cours sont le plus bas possible. Cela permet d'envisager une grosse remontée et donc de belles plus-values. Dans un tel cas, investir la totalité de ses fonds en une seule peut-être particulièrement tentant (et lucratif).
Néanmoins, il y a très peu de chances, d'une part, que vous entriez pile poil au moment où les cours seront les plus bas. D'autre part, à supposer que vous arriviez tout de même sur un "plus bas", il est fort probable que la crainte d'acheter sur une correction ou un krach vous bloque totalement.
Dans une situation inverse (marchés hauts), là encore vous pourriez être tentés de tout investir en une seule fois. Et ce dans le but de profiter de la hausse du moment. Attention ! Le risque est, dans ce cas, que vous arriviez sur un "point haut". Vous pourriez alors subir de plein fouet une baisse importante du marché.
Aussi, je conseille d'être prudent dans vos investissements, et d'étaler ceux-ci dans le temps. Si vous disposez, de 10k€ à investir, envisagez d'entrer sur les marchés, par exemple, par tranches de 1k€ par mois. De cette façon, votre investissement sera lissé sur une période assez large. Le risque d'entrer en bourse sur un "point haut" s'en trouvera alors fortement dilué.
Récapitulons
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Ouvrez votre PEA (et/ou CTO) dans un établissement en ligne
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Définissez votre stratégie d'investissement
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Prenez conscience des risques liés à l'investissement boursier et des principales règles de sécurité a adopter
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Débutez vos investissements sur les marchés financiers
Investir en Bourse : Ces sociétés qui rapportent plus de 10% chaque année depuis 10 ans
Par carlssonn Le 23/06/2019
Le Journal Investir a récemment publié un article listant les sociétés du SBF 120 qui ont rapporté plus de 10% à leurs actionnaires chaque année depuis 10 ans. De belles performances pour les actionnaires qui ont su leur rester fidèles !
Voici les entreprises qui ont gagné respectivement + de 10, 12, 15 et 20% à leurs actionnaires sur les 3, 5 et 10 dernières années.
A noter qu'une d'elle figure dans le portefeuille Investisseur Intelligent : Rubis, et une autre n'a pas pu être dans la liste car elle n'est cotée que depuis 2015, cependant sur 3 ans, elle gagne 20,5% par an en moyenne, il s'agit d'Euronext.
Cet article très intéressant démontre bien que pour l'investisseur patient, les retours sur investissement peuvent être très importants si il sélectionne avec soin les entreprises dans lesquelles il investit.
10 ans | 5 ans | 3 ans | |
Safran | 31,6% | 23,1% | 29,6% |
Kering | 27,9% | 31,1% | 57,7% |
Airbus | 27,6% | 21,9% | 30,5% |
Dassault Systèmes | 25,3% | 25,5% | 25,9% |
Téléperformance | 23,7% | 33,1% | 30,5% |
LVMH | 22,6% | 23,6% | 33,4% |
Hermès International | 21,5% | 20,5% | 25% |
Trigano | 30% | 34% | 17,6% |
Alten | 24,1% | 23,5% | 19,5% |
Seb | 21,9% | 19,8% | 17,5% |
Rémy Cointreau | 19,1% | 15,1% | 19,6% |
Ubisoft Entertainment | 19% | 42,4% | 46,4% |
L'Oréal | 17,4% | 15,2% | 15,5% |
STMicroelectronics | 15,9% | 20,3% | 48,8% |
Biomérieux | 15,2% | 22,5% | 24,5% |
Rubis | 20,5% | 17,9% | 12,6% |
Aéroports de Paris | 15,1% | 13% | 14,5% |
Ipsen | 14,9% | 26,6% | 23,6% |
Pernod Ricard | 14,9% | 14,3% | 18,7% |
Orpea | 14,5% | 15,6% | 14% |
Vinci | 14% | 13,1% | 13,5% |
Capgemini | 16,7% | 17,5% | 10,3% |
Thales | 15% | 19,7% | 11,4% |
Getlink | 14,9% | 10,5% | 10,8% |
Scor | 14,3% | 12% | 11,3% |
Covivio | 13,5% | 11,7% | 11,7% |
Eiffage | 10,3% | 12,7% | 11,2% |
En Orange : Les actions qui ont gagné plus de 20% sur toutes les périodes.
En bleu : Les actions qui ont gagné plus de 15% sur toutes les périodes.
En vert : Les actions qui ont gagné plus de 12% sur toutes les périodes.
En rouge : Les actions qui ont gagné plus de 10% sur toutes les périodes.
Mes tops et mes flops en Bourse
Par carlssonn Le 28/05/2019
Si mon portefeuille d’actions est aujourd’hui plutôt bien construit, c’est grâce à certaines erreurs que j’ai commises et qui m’ont permis de progresser. Voici mes tops et mes flops de ces dernières années.
Mes flops
Premier flop :
Un produit dérivé sur le S&P 500 qui répliquait le mouvement de l’indice, en le doublant en sens inverse, je m’explique:D
Si le S&P 500 baissait de 1 %, le produit gagnait 2 %, si le S&P 500 gagnait 1 %, le produit baissait de 2 %.
J’avais acheté pour 2500 euros de ce produit en 2015 pensant que nous avions atteint une bulle et que la Bourse allait fortement chuter. J’avais oublié ce que Warren BUFFETT m’avait appris : on ne peut pas prédire les cours de Bourse à court terme.
Résultat : -30 % et près de 1000 euros perdus.
Conclusion : Depuis cet évènement, je ne me lance plus dans les produits dérivés.
Deuxième flop
Dans le même style, en 2015, suite à la baisse des cours du pétrole, je me suis également positionné sur un produit dérivé répliquant le cours du pétrole.
J’avais acheté ce produit à environ 40 euros pièce lorsque le pétrole était à 60 dollars environ. Mais mon timing était mauvais, le cours du baril a continué de baissé, puis stagné et remonté légèrement. Un peu inquiet, j’ai pu revendre avec un léger gain de 50 euros pour 5000 euros placé, une broutille…
Mais ce produit est descendu à 10 euros !! J’ai eu très chaud…
Résultat : un gain de 50 euros soit +0,1 %.
Conclusion : mon argent aurait été mieux placé ailleurs, et les produits dérivés sont très dangereux car lorsqu’un produit tombe si bas, il n’est plus possible de récupérer sa mise un jour. Je m’explique. Quand le pétrole était à 30 dollars et le produit dérivé à 10 euros, le fait que les cours du pétrole remonte à 60 dollars faisait que le produit dérivé allait remonter à 20 euros alors que je l’avais acheté 40 euros quand le pétrole était à 60 dollars… Les produits dérivés sont souvent opaques, sachez où vous mettez les pieds si vous souhaitez en acheter...
Troisième flop :
Autre gros flop, un produit dérivé répliquant le cours de l’argent…
J’avais placé environ 5000 euros sur un produit dérivé répliquant le cours de l’argent, très tôt en 2014/2015. Je pensais que lors d’une prochaine crise, les métaux précieux exploserait et l’argent semblait se raréfier plus vite que l’or. J’avais oublié ce que Warren BUFFETT m’avait appris sur les métaux précieux. Ils sont destinés à ceux qui ont peur de l’avenir, ce qui n’est pas mon cas. Il dit également qu’ils ne produisent rien, pas de dividendes… En effet, les cours sont restés stables pendant deux ans et j’ai fini par vendre sans plus-value, sans retour sur investissement.
Résultat : Aucun gain
Conclusion : Je ne mettrai plus d’argent dans les métaux précieux qui n’est pas un actif productif. Un bien immobilier produit des loyers, une entreprise fonctionne et verse des dividendes… Et à moins de croire à la fin du monde, les métaux précieux ne servent à rien ! Et si la fin du monde arrivait, que feriez-vous de votre or ?
Mes tops :
Premier top :
Si vous suivez mon portefeuille d’actions, vous savez que je possède une participation dans TFF Group que j’ai acquise en octobre 2012. En 6 ans, la valeur a été multipliée par plus de 4 ! Ma plus belle performance, que je possède toujours. Cette société est pour moi une petite pépite acquise au bon moment.
Résultat : Un gain de +340 % environ.
Conclusion : Une société rentable, en position de leader dans un marché en croissance et faiblement valorisée, c’est le jackpot assuré !
Deuxième top :
A mes débuts, j’ai acheté une société qui fabriquait des hologrammes : Hologram Industries devenue SURYS. Cette société fabriquait ces petits éléments imprimés de manière tridimensionnelle qui permettaientt d’authentifier un document, un objet, un billet de banque… afin de lutter contre la contrefaçon. Vous avez sûrement un de leurs hologrammes chez vous sur votre passeport ou un billet de banque…
J’avais acheté des actions à 18 euros en 2012 puis continué d’en acheter débuts 2013. Ma position était de 100 actions pour 2700 euros soit 27 euros par action.
Seulement quelques mois après mon achat, le dirigeant décide de racheter le capital qu’il ne possédait pas aux actionnaires minoritaires en proposant une prime de 30 % par rapport au dernier cour de Bourse, soit environ 35 euros. En seulement 6 mois, j’ai fait un gain de plus de 30 %, soit 800 euros. Un vrai coup du sort sur cette belle société.
Résultat : Gain de plus de 30 % en 6 mois, soit 800 euros.
Conclusion : Les belles sociétés réservent de belles surprises.
Troisième top :
Moins spectaculaire mais tout de même intéressant : un investissement dans Schneider Electric acheté dans un creux fin 2011, à 38 euros.
J’ai gardé cette position un peu moins de 6 ans et je suis sorti avec un gain de 75 % environ en sortant à 67 euros.
En ajoutant les dividendes, je m’en tire avec un gain annuel composé de 14 % environ. Pas mal du tout !
Résultat : Un gain de 75 % en 6 ans, soit un rendement annuel composé de 14 %.
Conclusion : Investir dans les périodes de panique boursière rapporte gros !
Les dividendes, principale source d'enrichissement des actionnaires
Par carlssonn Le 08/04/2019
Les dividendes sont la principale source d'enrichissement de l'actionnaire
Beaucoup d'investisseurs se focalisent sur le coupon versé par les entreprises et à juste titre : les dividendes expliquent l'essentiel des gains d'un investisseur, du moins à long terme.
La puissance du dividende à long terme est démontrée
Dans un article récent, le journal Investir donnait des chiffres et ils étaient sans appel : depuis la création du Cac 40 fin 1987, 62% de la performance des actions provient des dividendes et seulement 38% des plus values.
Ainsi, le regard d'un débutant sur les graphiques du CAC 40 peut lui faire penser que cet indice ne créé pas de valeur pour l'actionnaire. En effet, son niveau actuel est le même qu'en 1999 ou 2007. Mais le débutant se trompe, car avec le CAC 40, on ne lui dit pas tout! En effet, ne prenant pas en compte le versement des dividendes, cet indice occulte ces fameux 62% de gains pour l'actionnaire annoncé plus haut.
Pour connaîtres les vraies performances des sociétés du CAC40, il faut prendre en compte l'indice qui comptabilise les dividendes versés : le CAC40 Global Return. Là, c'est une autre histoire : à 14 400 points actuellement, il est quasiment 3 fois plus élevé que le CAC40 sans dividendes.
Le dividende, une rémunération indispensable pour l'épargnant en quête de rendement
Mettre la lumière sur les dividendes est bien vu de la part du Journal Investir dont je recommande la lecture à tous les investisseurs, du débutant au confirmé. En effet, ce reversement de richesse aux actionnaires, souvent mal perçu par les catégories populaires, est pourtant crucial pour l'économie. Elle entraîne une accumulation de richesse nécessaire pour les épargnants qui doivent placer à un rendement satisfaisant les économies tirées de leur travail. Le processus des intérêts composés a des conséquences incroyables à long terme, pour qui sait être patient. Et avec des rendements souvent supérieux à 3%, le CAC 40 est plutôt généreux avec ses actionnaires, dont une partie est representée par des épargnants modestes, qui attendent ces dividendes comme complément de revenus.
Je vous invite également à lire les 3 profils d'américains modestes devenus multimillionnaires grâce à la Bourse, dont les dividendes ont été en grande partie la clé de leur réussite.
Attention, le dividende ne fait pas tout
Cependant, ne nous laissons pas griser par le fort rendement d'un dividende. Il n'est pas forcément le signe d'un investissement en or.
Si l'entreprise verse historiquement un coupon généreux, alors elle est sûrement solide et stable.
En revanche, si le rendement est très important, il y a de fortes chances que cela soit dû à une baisse du cours de l'action. Il faut donc s'interroger sur cette baisse : s'agit-il d'un déclin de l'activité ou d'un simple désamour à court terme ? Dans le premier cas, fuyez ! Si l'activité est en déclin la société a de forte chance de baisser son dividende ! (cela a été le cas avec les sociétés Neopost dont l'activité déclinait ou Anheuser Busch à cause d'un endettement excessif). Les actionnaires ont été doublement pénalisés : baisse du dividende et baisse de la valeur de leur investissement.
Il faut donc toujours savoir où l'on met les pieds lorsque l'on investit dans une société, apprenez les bases de l'analyse financière. C'est ce que j'ai fait et cela m'a été très utile.
Vous pouvez jetez un oeil sur les livres d'investissement en Bourse ou mes Ebooks (dans la descritption de mon portefeuille, j'expose les données financières dont je tiens compte pour investir et faire des prévisions.
En bref, n'oubliez pas, le dividende, c'est ce qui va rééllement booster votre patrimoine, c'est du cash à réinvestir, une fois réinvesti, il va générer plus de cash à réinvestir etc... Mais il ne suffit pas de trouver une liste d'entreprise versant un dividende élevé à 5% de rendement et plus ! Il faut trouver celle qui seront capables de verser un dividende en croissance voire même de verser des dividendes exceptionnelles (c'est ce que promet de faire Euronext, une action détenue dans le portefeuille "Investisseur Intelligent" si elle n'arrive pas à faire des acquisitions significatives par exemple, car son activité est fortement génératrice de cash).
Soyez rigoureux dans vos recherches et vos rendements à long terme seront bien meilleurs que la moyenne!
4 critères pour bien choisir une action selon le journal Investir
Par carlssonn Le 22/03/2019
4 critères pour bien choisir une action selon le journal Investir
Choisir la bonne action en Bourse n’est pas chose facile, cela devrait pourtant être la première préoccupation d’un bon investisseur. Le journal Investir nous propose, dans un de ses articles, 4 critères que l’investisseur devrait prendre en compte pour choisir un titre à mettre dans son portefeuille. Ayant trouvé les informations intéressantes, je vous en fais une synthèse avec mes analyses.
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Le PER
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La Valeur d’Actif
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Le résultat opérationnel
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Le cash flow
1 ) Le PER
Beaucoup d’investisseurs connaissent le PER (price earning ratio). Il s’agit du cours de l’action divisé par le bénéfice par action. Ainsi, si une action vaut 100 euros et a un bénéfice par action de 10 euros, alors son PER est de 100/10 = 10. Autrement dit, il faut 10 années pour rembourser mon investissement de 100 euros si l’entreprise maintient un bénéfice par action de 10 euros.
Cela n’est qu’une théorie… car dans la vie réelle, rien n’est stable. Une entreprise peut connaître des difficultés ou au contraire, bénéficier de vents porteurs, bref, le PER n’est pas suffisant pour savoir si nous faisons une bonne affaire.
Il est en revanche un bon point de départ pour savoir si l’entreprise est à un prix raisonnable. Effectivement, lorsque l’on voit un PER à 40, vous achetez une entreprise qui, au cours actuel, vous permettrait de rembourser votre investissement en 40 ans ! Peut-être comptez-vous sur une croissance des profits de 20% par an pour être « remboursé » plus rapidement, mais personne n’est capable de vous le garantir. Le risque sur une action aussi chère est donc très important si l’on a pas pris en compte tous les paramètres qui font la croissance des profits de la société (concurrence, endettement, évolution technologique…), le moindre grain de sable fera chuter son cours !
La croissance des profits doit être intégrée au PER pour rendre ce ratio pertinent. Cependant, il faut toujours être prudent lorsque l’on émet des hypothèses de croissance des profits. Un PER assez important de 25 peut être relativisé si l’on estime que les profits vont augmenter de 15% chaque année sur les 10 prochaines années. Comme nous sommes prudents, nous allons considérer que l’entreprise ne va pas faire croître ses profits de 15% mais de 10%. Ainsi, avec un cours d’achat qui permet de faire ressortir un PER de 25 aujourd’hui, le PER ne sera plus que de 22,7 l’année suivante et 15,5 la 5ème année !
Mon commentaire : Le PER est efficace pour voir d’un coup d’œil le niveau de valorisation d’une société mais il n’est qu’un point de départ dans l’analyse d’une société. Vous pouvez également inverser ce ratio pour obtenir le taux de rendement de votre investissement : comme dans le précédent exemple, une action qui vaut 100 euros et génère un bénéfice de 10 euros aura un PER de 10, mais également un rendement de 10/100 = 10%. Si les taux à long terme sont à 0,5% ou 2,5-3% (aux Etats-Unis), alors mon investissement à 10% dans cette société semble très intéressant !
2 ) La Valeur d’Actif
Les investisseurs values utilisent souvent cet indicateur. Il s’agit de connaître la valeur comptable (ou liquidative) de la société, qui, théoriquement, devrait correspondre au cours plancher de l’action (une entreprise ne devrait pas valoir moins que son patrimoine net).
Cependant, juger d’un investissement sur ce critère me semble très peu judicieux. Souvent, des sociétés dont les cours sont proches de leur valeur comptable sont soit très gourmande en capital (elles ont besoin de beaucoup d’argent pour assurer la continuité de leur activité (secteur automobile, Banque, industrie lourde…)), soit en difficulté financière (leur dette fait peser des risques de solvabilité).
Mon commentaire : Je m’attarde peu sur ce critère car il n’est pas digne d’intérêt selon moi sauf pour quelques sociétés (les holdings par exemple).
3 ) Résultat opérationnel
Le résultat opérationnel est souvent plus intéressant à analyser que le bénéfice net car, comme son nom l’indique, il ne tient compte que du résultat tiré de l’activité réelle de l’entreprise, alors que le bénéfice net, lui, intègre des éléments exceptionnels (amortissements, plus-value de cessions etc…)
Pour analyser la croissance des profits d’une entreprise sur plusieurs années, analysez donc plutôt son résultat d’exploitation, ainsi, votre raisonnement ne sera pas biaisé par des profits exceptionnels dus à la vente d’une filiale par exemple.
Attention, le résultat opérationnel n’est pas parfait non plus, car il ne tient pas compte du coût de la dette d’une entreprise. Ainsi, il vous faudra intégrer les intérêts payés ou perçus (charges ou produits financiers) au résultat d’exploitation pour avoir une idée du bénéfice réel de l’entreprise.
Mon commentaire : Le résultat opérationnel est un des meilleurs indicateurs de performance d’une entreprise sur le long terme (ce chiffre a-t-il tendance à croître au fil des années). Vous saurez rapidement si l’entreprise arrive à faire augmenter ce chiffre d’année en année, ce qui pourrait signifier que l’entreprise est dans un secteur d’activité porteur.
4 ) Trésorerie
L’argent frais, c’est le carburant indispensable au développement d’une entreprise. En effet, même si elle est rentable, avec un taux de croissance satisfaisant, il n’est pas garanti que cela soit une bonne affaire pour l’actionnaire ! Un manque de Trésorerie pourrait entraîner des difficultés.
Alors, comment savoir si l’entreprise génère suffisamment de liquidité ?
Jetez un œil au cash-flow généré par l’entreprise. Cliquez-ici pour voir les flux de trésorerie généré par Robertet, une action détenue dans le portefeuille Investisseur Intelligent.
Il faut prendre en compte le « flux de Trésorerie des activités d’exploitation » afin de savoir si l’activité de l’entreprise génère du cash, ce qui est le cas pour Robertet : 21,1 millions d’euros en 2015, 32,3 millions en 2016 et 38,9 millions en 2017. Ces chiffres en croissance et importants par rapport à la taille de la société sont des signes d’une bonne santé financière !
Internet vous offre un accès rapide à ces informations, alors ne passez pas à côté de ce formidable outil pour vous accompagner dans vos choix !
Mon commentaire : Voici un indicateur intéressant, la génération de cash a-t-elle tendance à croître ? Si oui, cela pourrait sous-entendre que nous avons affaire à une société peu gourmande en capital qui génère du cash en abondance et donc susceptible de récompenser généreusement ses actionnaires !
J’espère que vous aussi, vous prendrez le temps d’analyser ces ratios et indicateurs dans vos futurs choix d’investissements afin d’améliorer vos performances :) Il est important d'acquérir une discipline de fer pour devenir un bon investisseur. Si une société n'a pas certains critères que vous considérez comme indispensables, alors n'achetez pas ses actions! Les affaires exceptionnelles se font rares, soyez sélectifs !
Investir en Bourse : Les dividendes mis à nus
Par carlssonn Le 23/02/2019
Article écrit par "Le Petit Actionnaire". Cet investisseur particulier a mis en place une stratégie d'investissement basée sur des valeurs sûrers, servant des dividendes généreux et en croissance, afin de profiter au mieux de l'effet des intérêts composés.
Site internet : https://petit-actionnaire.fr
Les dividendes mis à nus
Autant décriés qu'adulés, ils sont régulièrement sous les feux de la rampe. Chaque année, leur "saison" ne laisse personne de marbre. De l'investisseur à l'anti-capitaliste, tous en parlent... avec des points de vue totalement opposés. "Ils", ce sont les dividendes. Mais au final, de quoi s'agit-il réellement ? Sont-ils vraiment une mauvaise chose ? Qui peut en profiter ? Comment mettre en place une stratégie "dividendes" ?
Le Petit Actionnaire, vous dit tout. Développant une stratégie "dividendes" et principalement exposé au marché français, j'ai pour ambition de rendre accessible à tous les marchés financiers, tout en dédiabolisant les dividendes.
Les dividendes : De quoi s'agit-il ?
Pour rester dans la simplicité, un dividende peut se définir comme étant une partie du bénéfice qu'une société décide de reverser à ses actionnaires. Son montant est décidé chaque année par le Conseil d'Administration, selon les résultats de l'exercice précédent. Il est ensuite soumis au vote des actionnaires lors de l'Assemblée Générale de la société.
En France (et en Europe) les les sociétés versant des dividendes le font en majorité en une seule fois. Il arrive cependant que certaines décident de le verser en deux fois, et d'autres en quatre fois (un fois par trimestre). Aux Etats-Unis par contre, il n'est pas rare de trouver des sociétés le versant chaque mois.
Il est à noter que le versement d'un dividende n'est aucunement une obligation. Il revient à chaque entreprise (côtée en bourse ou non) de faire le choix d'en verser ou pas.
Pourquoi les dividendes sont-ils si décriés ?
Chaque année, lorsque vient la "saison des dividendes" (mai et juin), la même rengaine refait inlassablement surface. Les actionnaires "dépouillent" l'entreprise, ils "volent" les salariés. En cause ? Le montant de ces dividendes. Ainsi, en 2018 ce sont plus de 57 milliards d'euros qui ont été reversés à leurs actionnaires par l'ensemble des 40 sociétés formant l'indice phare de la bourse de Paris, le CAC 40.
Il est vrai qu'énoncé ainsi, ce montant peut sembler ahurissant. Pourtant, rapporté à la capitalisation boursière totale de ce entreprises (environ 1600 milliards d'euros), le montant des dividendes versés par celles-ci ne représente "que" 3,5% de leur valeur totale. Une fois remis dans leur contexte, ces 57 milliards sont donc "peu de choses".
Il n'en reste pas moins que les actionnaires sont également accusés de se servir sur le dos des salariés. En particulier lorsque le montant des dividendes versés est supérieur aux primes qui peuvent être accordées à ceux qui font vivre les entreprises. Cela peut s'entendre. Il convient néanmoins de raison garder :
- Les salariés sont rémunérés chaque mois pour le travail fourni. Cette rémunération est réglementée et définie par contrat.
- Les actionnaires investissent leur argent dans l'entreprise. Ils la supporte, dans le sens où sans eux, si personne ne voulait acheter les actions de ladite société, elle ferait faillite. Le dividende sert donc en quelque sorte, à rémunérer les actionnaires des risques pris (faillite, ...) en y investissant leurs argent.
A noter qui plus est qu'il est tout à fait possible d'être salarié d'une entreprise, mais également actionnaire. Cela permet donc de toucher sa part des dividendes versés. A supposer bien sur que la société en verse.
Malheureusement, il est difficile de faire évoluer les mentalités. Et le montant des dividendes que les entrerpsies du CAC 40 verseront en 2019 risque encore de faire couler beaucoup d'encre.
Et pourtant...
Toutes ces "polémiques répétitives" sur l'enrichissement des actionnaires via le diviende sont totalement infondées. Ce pour la bonne raison qu'en aucun cas le versement d'un dividende n'enrichit l'actionnaire qui le perçoit.
Tout simplement parce que lorsqu'une société verse un dividende, le montant de celui-ci s'impute sur sa valeur. C'est à dire que le jour du détachement d'un dividende, le cours de bourse de la société baissera du montant dudit dividende. Ainsi, ce que l'actionnaire reçoit comme argent, l'action de la société le perd. Il n'y a donc aucun enrichissement, mais plutôt un transfert de valeur.
Et encore... Lors du versement d'un dividende, celui-ci est imposé lorsque perçu sur un Compte Titre Ordinaire. De fait, l'Etat prélève sa part. C'est un manque à gagner pour l'actionnaire, mais un plus pour la collectivité.
Mettre en place une stratégie orientée vers les dividendes
Si vous êtes vous aussi convaincus que toucher des dividendes n'est pas quelque chose de néfaste, peut-être souhaiteriez-vous mettre en place une stratégie d'investissement axée sur les dividendes ?
Les pré-requis avant d'invetir en bourse
Avantoutes choses, il faudra ouvrir un Plan Epargne Actions (PEA) et/ou un Compte Titre Ordinaire (CTO). Ces deux enveloppes permettent d'y loger des actions.
- Le PEA est très avantageux fiscalement parlant, mais il ne permet d'acquérir en son sein que des sociétés dont le siège social est situé en Europe. Ses avantages fiscaux sont également soumis à une certaine durée de détention. A noter qu'il n'est plus possible de posséder des sociétés "foncières" dans un PEA.
- Le CTO est beaucoup moins avantageux d'un point de vue fiscal. Il permet néanmoins de loger des sociétés installées partout à travers le monde, ainsi que des "foncières".
Ces deux supports peuvent être ouverts aussi bien auprès d'un établissement bancaire classique qu'auprès d'un courtier en ligne. Il est d'ailleurs conseillé de privilégier ces derniers, lesquels présentent généralement des frais bien moins importants. Les noms revenant le plus souvent sont Bourse Direct, Boursorama et Binck. Il y a aussi De Giro, mais ce derner étant basé aux Pays-Bas, il n'est pas possible d'y ouvrir de PEA.
Voilà pourles pré-requis que je qualifierai de "techniques". Car il faut aussi se préparer mentalement. Investir en bourse, ce n'est pas comme aller acheter sa baguette de pain chaque jour. C'est quelque chose qui doit être murement pensé et réfléchi. Il y a notamment deux règles primordiales à toujours avoir en tête :
- L'investissment boursier (comme n'importe quel autre investissement existant) présente des risques de perte en capital. Toute personne qui avancerait le contraire serait à coup sur malhonnête.
- Il ne faut jamais investir en bourse (ni dans n'importe quel autre investissement) de l'argent dont vous pourriez avoir besoin à court ou moyen terme. L'investissement boursier (j'exclue donc la spéculation tels que le forex ou le day trading) doit se faire avec un objectif de plusieurs années minimum.
Décider de sa stratégie
Il existe un grand nombre de stratégies d'investissement boursier. Je vais supposer ici qu'il s'agit d'une stratégie dividendes, puisqu'il s'agit du sujet de cet article.
Comprenez qu'une telle stratégie ne vous permettra pas de devenir riche. Son but n'est pas de décupler l'investissement initial comme peut le chercher à le faire un investisseur ayant une approche "value". Avec le dividende, tout dépendra en fait du montant que vous serez en mesure d'investir.
Ainsi, en choissant une approche plutôt sûre, il est possible d'envisager un rendement annuel sur dividende de 2 à 3% brut. En élargissant un peu plus son horizon d'investissement, il est tout à fait possible de viser du 5 à 6% brut, sans pour autant que la prise de risque soit excessive. Au delà de ces 5 à 6% brut, j'estime que l'on entre dans la spéculation plus que dans l'investissement.
A titre personnel, je me suis fixé comme objectif un rendement de 5% brut. Pour y parvenir j'ai aussi bien des sociétés "de bon père de famille" versant moins de 3% de dividende (par exemple L'Oréal et Danone) que d'autres un peu plus "sportives" offrant plus de 8% à l'heure actuelle (par exemple Mercialys).
Choisir les bonnes sociétés
La stratégie étant au point, il faut maintenant parvenir à faire des choix cruciaux pour l'avenir : les sociétés à acquérir dans son portefeuille. C'est là que tout se joue pour vous. Si vous faites de "mauvais" choix, vous risquez de mettre en péril la totalité de votre capital. Aussi, certaines règles de base doivent être respéctées afin de limiter les risques au maximum.
- Tout d'abord, il ne faut jamais investir dans une société uniquement parce qu'elle arbore un haut dividende. Par "haut", j'entends > 5 ou 6% par an. En effet, dans la grande majorité des cas, les entreprises proposant de forts dividendes sont des sociétés présentant des difficultés. Celles-ci cherchent alors à tout prix à retenir leurs actionnaires actuels, voire à en attirer de nouveaux. Ces derniers étant alors attirés uniquement par le dividende.
- Il faut aussi regarder l'historique de chaque société en matière de versement de dividende. Ainsi, il ne faut retenir que celles en versant depuis au moins dix années consécutives. Mais ce n'est pas tout. Il est fortement conseillé de choisir celles dont le dividende augmente chaque année. Leur nombre étant plutôt limité, il peut aussi être intéressant d'élargir ses critères de choix à celles n'ayant jamais baissé leur dividende au cours des dix dernières années. Encore une fois, cela ne garanti absolument rien pour l'avenir. Néanmoins cela a de quoi rassurer un minimum.
- Pour finir, il convient également de regarder quelques informations financières de chaque société dans le viseur avant d'investir. Il faut en effet s'assurer qu'année après année le bénéfice net par action (BNPA) couvre bien le montant du dividende. Ou encore que les bénéfices sont au moins stables chaque année.
Bien que toutes les données concernant les dividendes versés ainsi que l'historique de celui-ci soient publics, il peut être fastidieux de devoir compiler toutes les données. Aussi, j'ai réalisé un tableau de comparaison des "meilleures dividendes 2019" pour les sociétés du CAC 40, mais aussi pour celles du SBF 120.
En ce qui me concerne, je préfère me positionner sur de "grosses" sociétés. Certes, l'espérance de plus-value à terme est réduite, mais comme ce qui m'intéresse ce sont les dividendes, j'estime que mon portefeuille est plus "sûr" en étant composé de "poids lourds" de la côte plutôt que de "petits poucets".
Par la suite
Une fois les choix de sociétés effectués, le moment sera venu de commencer à les intégrer au sein de votre portefeuille :
- Pour cela, veillez à ce que ce dernier soit suffisamment diversifié. Au moins au niveau sectoriel. Cela signifie qu'avoir 5 banques (par exemple) dans une portefeuille de 10 lignes, c'est beaucoup trop.
- Concernant le nombre de lignes du portefeuille, j'estime qu'il en faut au minimum 15 ou 20, afin de pouvoir obtenir une diversification correcte.
- Je conseille également de ne pas investir tout son capital en une seule fois. Il est clairement préférable d'étaler les investissements sur quelques semaines ou quelques mois, afin de lisser son Prix de Revient Unitaire (PRU).
- Une stratégie dividendes devant se construire sur du long terme, il est préférable d'investir de nouvelles sommes régulièrement, peu importe que le marché ait baissé ou augmenté. Là encore, cela permet de lisser son PRU avec le temps.
Conclusion
Pour terminer sur les dividendes il faut retenir qu'il s'agit, pour les actionnaires, d'une forme de rémunération de leur investissement financier. Tout comme les salariés bénéficient de leur salaire en guise de rémunération de leur investissement personnel dans l'entreprise.
Mais le plus important est que n'importe qui peut mettre en place une telle stratégie et percevoir chaque année des dividendes. Y compris avec des ressources financières limitées. Il est évident que le dividendes ne rendront pas riche celui qui les touchera, mais c'est un plus tout à fait appréciable.
Warren BUFFETT : Sa méthode pour investir en Bourse
Par carlssonn Le 22/02/2018
Forbes se penche sur la réussite de Warren BUFFETT dans ses investissements en Bourse.
https://www.forbes.fr/finance/warren-buffet-donne-deux-conseils-aux-investisseurs-en-herbe/
Il en ressort 3 choses essentielles : investissez en Bourse à long terme, investissez dans des entreprises rentables avec un avantage compétitif durable, investissez dans des entreprises dont le management est fiable.
Nous avons la chance, grâce à Warren BUFFETT, de voir ce que cette façon d'investir produit à long terme. Dans le cas de Berkshire Hathaway, c'est 20% de rendement annuel depuis plus de 50 ans. Autrement dit, en ayant investi 10 000 dollars il y a 50 ans, vous auriez actuellement 91 millions de dollars !
(cours action Berkshire Hathaway catégorie A)
Il est évident que tenir une telle réussite sur le long terme est difficile pour un investisseur particulier qui n'a pas la même force de frappe que le sage d'Omaha.
Il faut une rigueur à toute épreuve pour ne pas succomber aux investissements à la mode tels que Tesla, Netflix, Amazon alors que tout le monde ne parle que de ces valeurs. Se concentrer sur les business qui exerce aujourd'hui la même activité qu'il y a 50 ans et qui exerceront toujours la même activité dans 50 ans... Ce n'est pas vraiment dans l'air du temps !
Pourtant, ce type de société, bien gérée, avec un management qui sait résister aux expansions coûteuses et hasardeuses, qui misent plutôt sur le développement de l'activité historique de l'entreprise, en innovant, en se spécialisant, ou en accentuant son avantage compétitif sur les concurrents... Ca, c'est la poule aux oeufs d'or que l'investisseur intelligent recherche !
Enfin, il ne faut pas oublier que le prix que vous payez va déterminer votre performance. Autrement dit, si vous avez repérer la plus belle des entreprises mais que vous la payez bien au dessus de sa valeur intrinsèque, alors votre rendement va considérablement chuter ! Il faut donc avoir la sagesse et la patience d'investir dans les périodes un peu troubles!
En résumé, investissez dans de belles entreprises (voir portefeuille d'actions de Berkshire Hathaway), qui génèrent des bénéfices réguliers et avec une tendance croissante, avec des dirigeants honnêtes et compétents et n'oubliez pas d'investir quand la Bourse n'a pas le moral ! Vous obtiendrez des résultats plus qu'honorables ! :)